• Malgré son nom, le lampyre ou ver luisant, Lampyris noctiluca, n'est pas un ver : c'est une espèce d’insectes coléoptères de la famille des Lampyridae, de la sous-famille des Lampyrinae. Il s'apparente aux Lucioles (du genre Luciola, sous-famille des Luciolinae).

    Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même du grec λαμπειν, « briller ».

    LAMPYRE

     

     

     

     

     

    Description

    Ce sont les femelles du lampyre que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 3 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de « ver » luisant.

    Les femelles du lampyre (ver luisant) gardent donc adultes une forme de larve : on peut parler de néoténie (ou de pédogenèse) puisqu'elles se reproduisent alors qu'elles conservent des caractéristiques juvéniles. Les femelles adultes diffèrent des larves par l'absence de taches jaune-orangé, latérales, sur la face dorsale des segments.

    Lampyre femelle. À droite, le même insecte sans éclairage artificiel.
    Organe lumineux d'un lampyre femelle
    On distingue ici quatre zones lumineuses.
     

    Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments). Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine et de luciférase dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de la luciférase, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d'autres espèces). Cette réaction biochimique est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

    Les femelles aptères émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.

    Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

    Alimentation

    La larve du ver luisant se nourrit d'escargots qu'elle paralyse

    Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d'escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, d’autres larves ou d’insectes), qu'elles paralysent en leur injectant un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d'enzymes digestives avant de les ingurgiter.

    Les adultes ne se nourrissent que très peu voire pas, survivant principalement grâce aux réserves établies à l'état larvaire, et se laissent mourir après la reproduction (sémelparité).

    Les Lampyres vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On repère facilement les femelles grâce à l'émission de leurs lumières. Leurs larves dites (comme les femelles), « vers luisants », vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent leurs proies. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, en Amérique et en Afrique du nord. Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs. Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage.

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  • Éléphant est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains grands mammifères, pour la plupart éteints qui font partie, tout comme les mammouths et d'autres espèces disparues, de la famille des Elephantidae, répartis dans divers genres biologiques de cette famille.

    Les animaux encore en vie au XXIe siècle sont l'éléphant de savane, l'éléphant de forêt, autrefois regroupés sous l’expression « éléphant d'Afrique », et l'éléphant d'Asie, parfois anciennement appelé « éléphant indien ». Ils se différencient par certaines caractéristiques anatomiques, les éléphants d'Asie étant en général plus petits avec des oreilles plus petites, ou encore une différence du bout de la trompe. Ces espèces survivantes font localement l'objet de programmes ou de projets de réintroduction et de protection.

    Le mot français « éléphant » vient du mot latin elephantus qui tire son origine du grec ἐλέφας signifiant « ivoire » ou « éléphant ».

    L'éléphant apparaît dans de nombreuses cultures. Il est symbole de sagesse dans la culture asiatique, connu pour sa mémoire et son intelligence, qui est comparée à celle des cétacés et hominidés. Aristote avait dit que l'éléphant est « la bête qui dépasse toutes les autres par l'intelligence et l'esprit ».

    L'éléphant d'Afrique, qui peut atteindre 7 tonnes, est le plus gros animal terrestre actuel, mais il est loin derrière la Baleine bleue (Balaenoptera musculus) qui peut peser pas loin de 200 tonnes et dépasser 30 mètres de long

    Éléphant

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'éléphant marche sur le bout des doigts. Les orteils sont insérés dans le pied, il y en a entre 2 et 5, on en voit seulement les ongles. Cependant on peut voir entre trois et cinq ongles en fonction des pieds. Les pieds antérieurs ont une forme arrondie, alors que les pieds postérieurs ont une forme ovale. Les pieds sont composés de tissus adipeux qui agissent comme des amortisseurs.

    Il est impossible pour un éléphant de sauter, pour des raisons d'ordre biomécanique : il lui faut toujours un pied sur le sol. Cependant il peut courir à une vitesse maximum de 20 km/h (record 24 km/h).

    Même si on emploie le terme « courir » pour un éléphant, il est à noter que le terme est inapproprié. Il serait plus logique de dire qu’il « marche vite ». En effet, il ne change pas son allure (sa façon de se déplacer) lorsqu’il accélère.

    Un éléphant d'Afrique mâle adulte mesure 3,50 mètres au garrot et pèse 5 à 6 tonnes, une femelle adulte mesure 3 mètres de haut au garrot pour une masse de 4 tonnes environ. À la naissance, l'éléphant pèse environ 120 kg. Un éléphant vit en moyenne 60 ans. Le plus grand éléphant connu a été signalé en Angola en 1974 : il s’agissait d’un mâle de 12 tonnes mesurant 4,20 m au garrot, soit un mètre de plus que la moyenne des éléphants africains.

    Des éléphants nains, de la taille d'un grand cochon, ont également peuplé les îles méditerranéennes au cours de la Préhistoire ; certains sont signalés en Crète jusqu'en 5000 av. J.-C., voire jusqu’en 3000 av. J.-C..

    Trompe

    La principale caractéristique des éléphants est leur trompe appelée proboscis. Il s'agit d'un organe nasal (avec une fonction de respiration et de perception des odeurs) allongé qui découle de la fusion de la lèvre supérieure et du nez. La trompe est un organe souple et préhensile leur servant pour porter l'eau et la nourriture à la bouche, tirer ou transporter des objets et pousser des cris.

    La trompe comporte entre 100 000 et 150 000 muscles ; elle est dépourvue d'os et pèse plus de 100 kg19.

    « La trompe se compose de deux longs tuyaux cylindriques, partant de l’ouverture antérieure des fosses nasales. Ces tubes se rétrécissent à la région de l’inter mâchoire, ce qui empêche l’eau pompée par la trompe de pénétrer dans la cavité nasale ; ils offrent ensuite une dilatation, puis se resserrent de nouveau à l’endroit où ils s’ouvrent dans les narines osseuses, et où ils sont couverts par un cartilage nasal ovale. (…) Les tubes sont entourés d’une multitude de faisceaux musculaires, les uns longitudinaux, les autres rayonnant vers la peau et servant à comprimer les premiers. Quelques-uns enfin, mais en moins grand nombre sont circulaires. Cependant il faut distinguer de ces muscles, propres à la trompe, ceux qui servent à mouvoir l’organe en entier. Ces derniers sont comparables aux muscles de la queue. On les distingue en élévateurs et abaisseurs supérieurs et latéraux, qui naissent du front, des os propres du nez et des cartilages, tant de l’os maxillaire supérieur que de l’intermaxillaire ».

    Le bout de la trompe d'un éléphant d'Afrique est en forme d'amande, alors que celle d'un éléphant d'Asie est en forme de poire. L'excroissance à son extrémité a une fonction analogue à un doigt, leur permettant de décortiquer une cacahuète. Les éléphants ne boivent pas directement par leur trompe. L'effort nécessité pour se pencher jusqu'au sol afin de boire l'eau par la bouche étant trop important et l'opération étant même impossible lorsque l'eau se trouve au-dessous du niveau du sol, ils boivent en remplissant leur trompe avec de l'eau qu'ils aspirent et gardent momentanément avant de la verser ensuite, par gravité, dans leur bouche.

    L'allongement du museau des proboscidiens anciens à l'origine de l'éléphant serait lié à la croissance continue des incisives (les défenses) et leur augmentation de taille : herbivores concurrencés par les ruminants et les équidés, leur adaptation trophique se traduit alors par un régime de plantes plus fibreuses peu nutritives et une augmentation de taille corrélative, les proboscidiens fourrageant pendant des heures à la recherche aussi bien de végétaux au sol que de feuilles d'arbres.

    Le plus souvent les éléphants ont des défenses, des dents très allongées utilisées par ces animaux comme outil, arme de défense et attribut sexuel. Les défenses sont des dents supérieures à croissance continue. L'éléphanteau possède des prémolaires de lait qui tombent lorsque les molaires apparaissent, mais il n'y a pas de prémolaires définitives. Chez les éléphants, la formule dentaire n'est jamais complète (3 prémolaires et 3 molaires)7. Les molaires sont séparées des incisives par une barre, il n’y a pas de canine, ni d'incisive à la mâchoire inférieure.

    Les dents sont essentiellement composées d’ivoire et d’émail qui forment la couronne des dents par de nombreuses crêtes transversales, qui sont plus ou moins lamellées. Les crêtes sont disjointes puis, au fur et à mesure, un cément se forme et s’intercale entre les dents pour former un tout. Un petit nombre de dents molaires sont présentes à chaque mâchoire, « parfois une paire (…), (…) une paire à l’une des mâchoires et deux à l’autre, (…) encore deux paires à chacune », de plus les dents correspondantes entre elles « n’ont ni la même apparence, ni le même nombre de lamelles ».

    Selon les études de Corse et de Blainville, « les éléphants (…) ont six paires de dents à chacune des mâchoires. Ces dents augmentent de volume depuis la première jusqu’à la dernière ou sixième, et le nombre de leurs lamelles (…) est aussi de plus en plus considérable. ». « La succession des dents molaires s’opère ainsi par flots d’une manière lente mais réglée, et l’on admet trois flots différents. Les dents se présentent deux par deux de chaque côté de l’une et de l’autre mâchoire. Le degré plus ou moins avancé de l’usure de chacune d’elles détermine les différences que l’on remarque dans le nombre total de lamelles (…) pour chaque flot ».

    Peau

    La peau de l'éléphant est d'une épaisseur d'environ 2 cm. Cette peau est fragile du fait de la présence de plis où viennent se loger des parasites. Il n'y a pratiquement pas de poils, et il n'y a ni glande sudoripare, ni glande sébacée. De ce fait, leur peau est sèche, c'est pour cela qu'elle doit être souvent humectée à l'aide d'eau projetée par la trompe ou couverte de poussière ou de boue également projetée par leur trompe.

    La couleur de la peau est grisâtre ; cependant sa couleur apparente est liée au sol sur lequel évolue l'éléphant. Elle peut aussi être due aux bains de boues.

    La faible densité des poils (quelques centaines par mètre carré, chaque poil mesurant en moyenne 2 centimètres de longueur et 0,5 mm de diamètre) agit non plus comme une fourrure mais participe — à hauteur de 23 % — avec d'autres mécanismes de thermorégulation (battement des oreilles, bains, pulvérisation d'eau avec leurs trompes, respiration percutanée) à la thermolyse du mammifère, les poils agissant comme des ailettes qui augmentent la surface d'échange et donc les transferts thermiques.

    Oreille

    Les oreilles de l'éléphant lui permettent de réguler sa température corporelle, grâce à une vascularisation très importante. Lorsqu'il mange des fruits fermentés ayant un degré d'alcool d'environ 7 °, l'éléphant remue violemment ses oreilles, de même pour sa queue et sa trompe. Elles sont généralement plus petites chez l'éléphant d'Asie.

    Cerveau

    Le cerveau de l'éléphant, situé à l'arrière de son crâne, pèse entre 4 et 6 kg, ce qui est déjà considérable. Si l'on compare la taille du cerveau de l'éléphant à sa masse corporelle, il est alors le mammifère ayant le plus petit cerveau, alors que la souris possède le plus grand.

    Vie sociale

    Les éléphants vivent dans une société matriarcale. Cette structure matriarcale existe depuis plus de sept millions d'années, des empreintes d'une harde d'éléphants de cette époque ayant été découvertes sur une surface de 5 hectares sur le site de Mleisa 1 dans les Émirats arabes unis, faisant de cette piste de mammifères fossile la plus vieille de ce type et probablement la plus longue piste préservée dans le monde. Les troupeaux sont composés d'une dizaine d'éléphantes et de jeunes éléphanteaux, après la maturité sexuelle les mâles quittent le groupe. Ils errent jusqu'à ce qu'ils fassent alliance avec d'autres jeunes mâles.

    Une étude, menée dans un zoo, montre que l'éléphant aime les fruits fermentés à un degré d'alcool de 7 °. Lorsque l'éléphant est saoul, il perd de sa sociabilité (alors que sobre il est très sociable). Lorsqu'il est ivre, il reste à l'écart du troupeau. Un chercheur américain défendait l'idée que les animaux s'enivrent ou se droguent, volontairement, pour oublier les tourments de leur existence. Pour le prouver, il a fait vivre durant un mois des éléphants d'une réserve californienne sur un territoire plus restreint qu'à leur accoutumée. La surpopulation due au petit espace a angoissé les animaux qui, du coup, ont bu trois fois plus que d'habitude. Ils sont devenus si agressifs qu'il a été dangereux de les approcher.

    Communication

    Le cri de l'éléphant est le barrissement. De récentes études scientifiques ont montré que les éléphants, comme de nombreux animaux, sont sensibles aux infrasons. L'utilité de l'audition de ces infrasons reste cependant mystérieuse. Il semble qu'ils soient capables de communiquer entre eux par les ondes acoustiques de surface transmises par le sol.

    Sommeil

    Les éléphants peuvent dormir debout, mais le fait de se coucher indique qu'ils sont parfaitement détendus.

    Alimentation

    L'éléphant est herbivore, il mange une grande variété d'éléments végétaux : herbes, plantes, feuilles, fruits, racines et tubercules, écorces et même du bois. Il apprécie par exemple le bois tendre et gorgé de sève du baobab.

    Les besoins alimentaires de l'éléphant sont importants, surtout qualitativement. En fonction de son environnement, il consacre une grande partie de son temps à la recherche de nourriture (16 à 20 heures par jour), se déplaçant sur de longues distances et sélectionnant les aliments les plus riches. Il peut se dresser sur ses pattes arrière pour attraper avec sa trompe les rameaux les plus tendres jusqu'à cinq ou six mètres de hauteur.

    Quotidiennement, il faut à l'éléphant entre 150 et 180 kilogrammes de nourriture en saison sèche, et entre 200 et 260 kilogrammes en saison des pluies. Ces quantités varient aussi en fonction des espèces et des milieux fréquentés.

    Un éléphant adulte boit jusqu'à 140 L d'eau par jour. Il aspire dans sa trompe jusqu'à dix litres à la fois, puis se les verse dans la bouche. Il peut rester trois ou quatre jours sans boire. Il peut se servir de sa trompe pour reprendre de l'eau dans son estomac et s'en servir pour se rafraîchir la peau. Sa peau très épaisse est l'objet de soins constants : outre les aspersions, les baignades et les roulades dans la boue, le poudrage à la poussière est bienvenu pour protéger l'épiderme des insectes et du soleil.

    Malgré la quarantaine de mètres d'intestin qu'il possède, sa digestion est peu efficace. Elle dure d'un à deux jours, 40 à 60 % de la nourriture n'étant pas digérée. Si son alimentation n'est pas suffisamment riche, son tonus, son humeur et sa santé en général sont rapidement affectés.

    Le comportement alimentaire a en général un impact important sur le milieu. Le bilan de ces conséquences varie en fonction des espèces (Afrique, Asie), de la saison, du biotope et de la densité de la population. Ainsi, l'éléphant peut être considéré comme destructeur d'arbres en particulier dans la savane, alors qu'il participe ailleurs très activement à la régénération en limite des zones forestières. Certaines espèces d'arbres sont dépendantes de l'éléphant pour leur extension : celui-ci, friand de leurs fruits, en dissémine les graines avec l'excellent terreau que constitue son crottin, capable de contenir jusqu'à 35 % de graines.

    Intelligence

     

    En l’état actuel des connaissances, l’éléphant est, avec l'humain, le dauphin, le corbeau et certaines espèces de grands singes, l'une des rares espèces animales à réussir le test du miroir de Gallup : lorsqu’on marque d’une tache le front d’un éléphant en un point qu’il ne peut voir directement et qu’on lui présente un miroir, il passe sa trompe sur la tache ; démontrant ainsi qu’il a reconnu son image et donc qu’il a conscience de lui-même.

    Les éléphants peuvent utiliser des outils de défense, telles des pierres saisies avec leur trompe et qu'ils lancent sur leurs ennemis. Ils peuvent également se toiletter en se grattant avec des branches ou des baguettes des parties de corps qu'ils ne peuvent atteindre avec leur trompe. Ils présentent ainsi un exemple d’utilisation d'outil par un animal.

    Lors d'une expérimentation de Preston Foerder, un éléphant (d'Asie, Elephas maximus) s'est montré capable d'insight (éclair de compréhension). Il est allé chercher un cube pour monter dessus et atteindre de la nourriture.

    Perception

    Les éléphants sont réputés pour leur capacité à anticiper l'arrivée des intempéries. il sembleraient qu'ils soient capables d'entendre les sons générés par le déplacement des nuages.

    Les espèces d'Éléphantidés vivant à l’heure actuelle sont donc :

    Image Nom Description
    Loxodonta africana Loxodonta africana L'éléphant de savane d’Afrique ; il mesure environ 4 mètres au garrot, présente deux « doigts » préhensiles au bout de la trompe et de grandes oreilles permettant de réguler sa température interne. Le crâne est à peu près plat et tous les individus portent des défenses.
    Loxodonta cyclotis Loxodonta cyclotis L’éléphant des forêts vit également en Afrique, il présente des oreilles généralement plus petites et plus circulaires que l'éléphant de savane, ainsi que des défenses plus minces et plus droites.
    Elephas maximus Elephas maximus L'éléphant d'Asie ; il mesure de 2 à 3,50 mètres au garrot, ne présente qu'un seul « doigt » préhensile au bout de la trompe et possède des oreilles assez petites. Le crâne présente deux bosses proéminentes et les défenses sont absentes chez les femelles, voire chez certains mâles.

     

     

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  • Le phacochère est un mammifère de l'ordre des artiodactyles et de la famille des suidés. Wikipédia
    Nom scientifique : Phacochoerus
    Taille : Phacochère: 64 – 85 cm
    Poids : Phacochère: 60 – 150 kg
    Période de gestation : Phacochère: 152 – 183 jours
    Rang : Genre
     

    Le phacochère est un animal bien connu en Afrique, qui fait partie de la famille des porcs sauvages et qui est donc un cousin éloigné de notre sanglier européen mais avec un aspect physique assez particulier car beaucoup d’auteurs le caractérisent comme un animal inesthétique.

    Historique et dénomination

    Le genre Phacochoerus signifiant « cochon » (choerus) « verruqueux » (phaco) a été décrit par le zoologiste français Frédéric Cuvier en 1826

    Classification

    Classe : Mammalia (Mammifère)
    Ordre : Artiodactyla (Artiodactyle)
    Famille : Suidae (Suidé)
    Genre : Phacochoerus (Phacochère)
    Espèce : Phacochoerus africanus
    Nom commun : Phacochère

    Description du phacochère

    Une seule espèce (Phacochoerus africanus) est universellement reconnue dans le genre Phacochoerus, mais quelques auteurs la divisent en deux espèces3 :

    • Phacochoerus africanus est le phacochère commun
    • Phacochoerus aethiopicus (Pallas, 1766) qui comprend deux sous-espèces, le « phacochère du Cap » qui est éteint depuis 1871, et le « phacochère de Somalie » qui reste abondant.

    Description

    Ce porc sauvage mesure 1,40 m de long et de 60 à 80 cm au garrot.

    Le mâle pèse jusqu'à 100 kg et la femelle de 50 à 75 kg.

    Il a une longue crinière sur le haut du dos et deux défenses dirigées vers le haut, atteignant 60 cm chez les vieux individus. Elles lui servent notamment à déterrer des racines ou des bulbes, et aussi à se défendre contre ses prédateurs; lions, léopards, lycaons, hyènes, les jeunes sont la proie des guépards, aigles, pythons, chacals, caracals, mais les parents sont de redoutables défenseurs. Le phacochère peut tenir tête à un léopard ou même à une lionne, et il n'hésite pas à charger s'il se sent menacé.

    Mâles et femelles ont des défenses. Ce sont des canines à croissance continue qui sont transformées en défenses, en faisant saillie hors de la bouche. Les mâles ont, en plus, des excroissances calleuses sur les côtés de la tête utiles pendant les combats. Ces bosses sont en fait deux os spéciaux, reliés aux naseaux et recouverts de peau, qui donnent une grande résistance au groin de cet animal fouisseur.

    Les phacochères peuvent courir très vite en cas de danger, ils peuvent faire des pointes à plus de 50 km/h pour échapper aux prédateurs. Leurs principaux prédateurs sont les lions, les panthères, les guépards et les hyènes.

    Le phacochère commun adulte pèse de 50 à 150 kg avec un poids moyen de 75 kg pour les femelles et de 120 kg pour les mâles. Les mâles sont ainsi plus lourds que les femelles mais également plus grands avec une hauteur au garrot de 85 cm pour les mâles et 70 cm pour les femelles. Le phacochère mesure jusqu’à 1,5 m de longueur et possède également une queue d’environ 40 cm.

    Il est muni de 4 défenses dont deux supérieures pouvant mesurer 60 cm pour les mâles et 25 cm pour les femelles. La base du museau est très élargie par les racines des canines. Le phacochère a trois verrues faciales qui sont infraoculaires, préorbitaires et mandibulaires. Les infraoculaires mesurent au maximum 15 cm, les préorbitaires sont moins développées chez les femelles et les mandibulaires qui sont recouvertes de poils blancs.

    Le phacochère possède une tête allongée avec une longue crinière qui descend de la colonne vertébrale jusqu’au milieu du dos. Son corps est clairsemé de poils blancs mais son pelage général est brun-jaune à brun foncé. Le pelage des jeunes est gris à partir de la première semaine.

    Le phacochère en afriqueHarde phacochères

    Le phacochère possède 34 dents dont 16 sur la partie supérieure de la mâchoire et 18 sur la partie inférieure. Avec le temps il va perdre prés de la moitié de ses dents pour se retrouver avec 16 dents.

    Les sous-espèces de Phacochoerus africanus

    Cochon sauvage afriquePhacochoerus africanus africanus décrit par Gmelin en 1788. Son aire de répartition est composée du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Tchad, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et du Soudan.

    Phacochoerus africanus aeliani décrit par Cretzschmar en 1828. On le retrouve en Erythrée, en Ethiopie, à Djibouti et en Somalie.

    Phacochoerus africanus massaicus décrit par Lönnberg en 1908. Ce phacochère vit au Kenya et en Tanzanie.

    Phacochoerus africanus sundevallii décrit également par Lönnberg en 1908. Il se retrouve au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud et au Zimbabwe.

    Habitat du Phacochère

    Le phacochère fréquente les espaces herbeux qui peuvent être avec ou sans arbres et également les savanes arides. Cependant on ne le retrouve pas dans les déserts ni les forêts tropicales. Il a été observé jusqu’à 3000 m d’altitude prés du Kilimandjaro mais aussi le long des côtes.

    Il préfère les habitats comprenant des zones où il pourra se souiller et s’abreuver. On notera également que son habitat dépend aussi de l’activité humaine car le phacochère fuit la présence de l’homme.

    Mode de vie de ce cochon sauvage africain

    Le phacochère est un mammifère qui vit en groupes familiaux que l’on appelle des hardes. Une harde est composée de femelles et de leurs petits et peut atteindre une vingtaine d’individus. Les mâles se dispersent à l’âge de deux ans et comme les sangliers, ils deviennent solitaires ou vivent dans des groupes uniquement composés de mâles.

    Ils sont principalement diurnes et ont la particularité de se réfugier dans des terriers durant la nuit où ils se blottissent les uns contre les autres pour lutter contre le froid des nuits. Ils occupent ainsi des terriers de fourmiliers africains (Orycteropus afer). En journée, ils se roulent dans la boue afin de se protéger des fortes températures mais également pour enlever les parasites.

    Du matin au soir, le phacochère se déplace pour rechercher sa nourriture. Son régime alimentaire est composé d’herbes, de fruits, d’écorces tendres, de racines, de bulbes et parfois même de charognes. Il utilise son museau et ses défenses pour creuser et déterrer les rhizomes, bulbes et tubercules.

    Les phacochères ont une mauvaise vue mais ils ont un odorat et une ouïe très développés. En cas de danger, le phacochère à la particularité de courir avec la queue dressée afin de prévenir ses congénères. Il peut éventuellement grogner, claquer des dents ou souffler fortement quand il est énervé.

    La période de reproduction est très variable en fonction des régions d’Afrique mais généralement elle coïncide plutôt avec la saison des pluies. Les phacochères sont sexuellement mâtures à partir de 17 mois pour les mâles et les femelles. La gestation dure en moyenne 171 jours au terme desquels elle va donner naissance à une portée de 2 à 8 marcassins de 660 gr chacun. On remarque qu’une femelle possède 4 mamelles. Les petits seront sevrés au bout de 21 semaines mais passeront les 5 premières semaines dans le terrier.

    L’espérance de vie d’un phacochère en milieu naturel est estimée entre 15 et 18 ans.

     

     

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  • Mercredi 17 février prochain, les studios Disney vont enfin dévoiler leur tout nouveau crû : Zootopie. Un dessin animé hilarant avec de nombreuses références à des classiques du cinéma… Et une joyeuse bande d’animaux tous plus cinglés les uns que les autres. On peut déjà vous garantir que le Paresseux répondant au nom de Flash vous fera hurler de rire.

    https://fr.cinema.yahoo.com/post/139420013108/les-15-animaux-des-dessins-anim%C3%A9s-disney-les-plus

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  • Les rhinocéros sont des mammifères herbivores appartenant à la famille des Rhinocerotidae, ordre des périssodactyles. Toutes les espèces de rhinocéros sont actuellement menacées de disparition.

    Le rhinocéros fait localement l'objet d'une protection et de projets de réintroduction. Ils sont très utiles pour fertiliser le sol. Ils peuvent mesurer 4 m de longueur pour 1,50 m à 2 m de hauteur au garrot, et une masse pouvant avoisiner les 3 tonnes. Ce sont les plus gros mammifères terrestres actuels après l'éléphant. Les rhinocéros sont du même ordre que les chevaux et les tapirs, et non celui des éléphants.Leurs cris sont un barrissement, un grognement, un halètement.Le mot rhinocéros vient du grec rhinos, nez, et keras, corne, car il porte une ou deux cornes sur le nez, et non sur le front comme les autres mammifères cornus.On décrit quatre genres et cinq espèces encore en vie :

    En Afrique

    • Ceratotherium
      • Ceratotherium simum ou rhinocéros blanc, qui possède 2 cornes.
    • Diceros
      • Diceros bicornis ou rhinocéros noir, qui possède 2 cornes.

    En Asie

    • Dicerorhinus
      • Dicerorhinus sumatrensis ou rhinocéros de Sumatra, qui possède 2 cornes.
    • Rhinoceros
      • Rhinoceros sondaicus ou rhinocéros de Java, qui possède 1 corne.
      • Rhinoceros unicornis ou rhinocéros indien, qui possède 1 corne.

    Description

    Généralités

    La principale caractéristique visible des rhinocéros est la corne sur leur nez. Selon l'espèce il y en a une ou deux. Chez les rhinocéros fossiles, on trouve aussi des espèces dépourvues de corne. La corne avant pousse sur l'os nasal, la corne arrière (quand elle existe) sur l'avant du crâne. Malgré leur dureté, les cornes ne se composent pas d'une substance osseuse. Techniquement ce n'est pas une corne, c'est une protubérance de la peau composée de kératine agglutinée, une protéine fibrillaire comme nos cheveux et nos ongles. Les vraies cornes (vaches, buffles) poussent à partir du crâne. La corne du rhinocéros pousse environ de 7 cm par an. Elle repousse comme l'ongle. La plus grande corne connue mesurait 1,58 m.

    Le nom de cet animal en langue indienne est relié à la mythologie de la Licorne (uni corne). Dressée vers le ciel, la corne est une grande protection et un symbole de puissance.

    Dans certaines cultures de l'Asie orientale, les rhinocéros sont tués uniquement pour leurs cornes car elles sont utilisées pour faire des sculptures, des coupes libatoires1 notamment. Les supposés effets thérapeutiques et aphrodisiaques attribués à la corne broyée et la mode des poignards en corne de rhinocéros dans les classes supérieures du Yémen, comme marque de standing et symbole de virilité, ont favorisé leur trafic sur le marché noir et le braconnage d'espèces pourtant en voie de disparition2. Des tests faits en laboratoire n'ont trouvé aucune des propriétés prétendues : « Médicalement c'est comme se ronger les ongles » RAJ AMIN (Société Zoologique de Londres)3.

    On distingue la corne de rhinocéros des autres cornes grâce à l'existence de poils sur la corne, d'un intérieur qui est plein contrairement à l'ivoire qui est creux. Les cornes de rhinocéros possèdent une couleur généralement sombre qui peut virer au marron clair selon les cornes. À sa base cette crête est rugueuse au toucher.

    Les rhinocéros ont un corps massif et des jambes grosses et courtes. Leurs pattes ressemblent à celles du tapir mais chaque pied a trois doigts se terminant chacun par un gros ongle comme 3 sabots miniatures, d'où l'empreinte caractéristique en feuille de trèfle. La peau est épaisse et de couleur grise ou brune. La peau du rhinocéros est douce près de sa bouche.

    Chez les espèces asiatiques, la peau au début du cou et des jambes est si plissée qu'elle donne l'impression d'un blindage.

    Les rhinocéros ont une faible capacité visuelle mais un odorat développé et une très bonne audition.

    Malgré leur apparence, les rhinocéros sont dotés d'une musculature impressionnante qui leur permet de courir très vite si nécessaire mais sur une courte distance, jusqu'à 50 km/h pour les plus rapides. Très agiles, ils peuvent aussi faire volte-face en pleine course4,5.

    Les mâles ne possèdent pas de scrotum : les testicules se trouvent à l'intérieur du corps.

    Comparaisons physiques

    EspèceCornesLongueurHauteur (garrot)MassePhoto
    Ceratotherium simum

    rhinocéros blanc

    2 3,40 m à 4,20 m 1,70 m à 2 m6 1 400 à 3 600 kg7 White rhinoceros Hluhluwe-Umfolozi.jpg
    Diceros bicornis

    rhinocéros noir

    2 3 m à 3,50 m8 1,40 m à 1,70 m9 800 à 1 800 kg Diceros bicornis 2006 09 c.jpg
    Dicerorhinus sumatrensis

    rhinocéros de Sumatra

    2 2,50 à 3 m 1,20 à 1,45 m10 600 à 950 kg Rauhohr-Nashorn-drawing.jpg
    Rhinoceros sondaicus

    rhinocéros de Java

    1 (courte) 3 à 3,50 m 1,40 à 1,70 m11 900 à 2 300 kg Indian rhinoceros.jpg
    Rhinoceros unicornis

    rhinocéros indien

    1 (longue) 3,20 à 3,80 m 1,60 à 1,90 m12 800 à 2 700 kg Indian Rhinoceros.jpg

    Espèces actuelles

     
    Teleoceras du Miocène.
    • Rhinocerotoidea
      • Amynodontidae (éteint)
      • Rhinocerotida
      • Hyracodontidae (éteint)
      • Rhinocerotidae
      • Elasmotheriinae (éteint)
      • Rhinocerotinae
      • Aceratheriini (éteint)
      • N.N.
      • N.N.
        • Dicerorhinini
        • Rhinocerotini
      • Dicerotini

    Les rhinocéros d'Asie sont apparentés entre eux et se seraient séparés il y a environ 26 millions d'années des rhinocéros d'Afrique.

    Asie : Le rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis), en grand danger d'extinction, est l'unique survivant du groupe le plus ancien, les Dicerorhinini. Avec son duvet noir, le rhinocéros de Sumatra est le plus proche de son ancien cousin, l'ancien rhinocéros laineux vivant à l'aire glaciaire et exterminé par l'homme de l'âge de pierre. Des fossiles ont été retrouvés et selon les fouilles archéologiques, certains rhinocéros laineux vivaient en Angleterre il y a entre 500 000 et 30 000 ans.

    Le genre Rhinoceros (2 espèces) est également en danger : le rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) et surtout le plus rare : le rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus).

    Avec sa cuirasse, le rhinocéros indien a une allure préhistorique.

    Ces deux genres se seraient séparés l'un de l'autre il y a environ 10 millions d'années.

    Ils vivent dans les forêts pluviales d'Asie du Sud ; la déforestation et le braconnage portent un coup fatal à la population.

    Afrique : Les deux genres africains, le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) et le rhinocéros noir (Diceros bicornis), se sont séparés l'un de l'autre il y a environ 5 millions d'années.

    Ils se distinguent l'un de l'autre, entre autres, par leur façon de s'alimenter. Tandis que le rhinocéros blanc broute les herbes, le rhinocéros noir se nourrit de feuilles et de branchages. Il a besoin d'une végétation dense alors que le rhinocéros blanc vit dans la savane ouverte. Il est capable de tirer dans sa gueule l'extrémité des branches grâce à sa lèvre supérieure qui pointe en avant.

    Les petits rhinocéros blancs marchent devant leur mère, alors que les petits rhinocéros noirs marchent derrière leur mère. On dit, en Afrique, qu'ils font comme les femmes blanches qui poussent leurs enfants devant elles dans une poussette et les femmes noires qui portent les leurs dans le dos.

    En réalité, les rhinocéros blanc et noir sont tous les deux...gris ! L'appellation vient en fait d'une vieille erreur de traduction de l'Afrikaans « wijde » (« large » pour rhinocéros à bouche large, qui broute de l'herbe). Lorsque les Anglais colonisèrent l'Afrique australe, ils traduisirent le « wijde » en « white » (« blanc »). L'allemand a préservé la traduction correcte.

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