• Les Lynx (genre Lynx) sont des félins de la sous-famille des félinés. Parmi les félins, les lynx sont aisément reconnaissables à leur face ornée de favoris, à leurs oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poils noirs, et à leur corps doté d'une courte queue et de longues pattes. Parmi les caractéristiques moins visibles, les lynx ne possèdent que 28 dents, au lieu des 30 dents habituelles chez les félins.

    Descendants du Lynx d'Issoire, les lynx ont connu de nombreuses classifications taxinomiques différentes et les diverses espèces ont tour à tour été sous-espèces puis espèces à part entière. Depuis la fin du XXe siècle, seules quatre espèces sont reconnues : le Lynx du Canada (Lynx canadensis), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Lynx pardelle (Lynx pardinus) et le Lynx roux (Lynx rufus). Le Caracal, qui morphologiquement ressemble aux lynx, a longtemps fait partie du genre Lynx et est encore appelé « Lynx du désert ».

    Prédateurs de l'hémisphère nord, les lynx ont pour habitat préféré la forêt boréale. Considérés comme très largement répandus, exception faite du Lynx pardelle gravement menacé, ils font partie des rares félins dont on estime les populations stables. Alors qu'ils tenaient une place importante dans la mythologie amérindienne, les lynx étaient fort méconnus en Europe et y ont souffert d'une réputation de bête féroce.

    Lynx

     

    Corps

    Les lynx ont une silhouette caractéristique avec leur courte queue et leurs longues pattes. Ici, Lynx boréal d'un zoo suédois.

    Les lynx ont un physique très reconnaissable et peuvent difficilement être confondus avec les membres d'un autre genre de félins, hormis peut-être le Caracal. Le corps est caractérisé par une démarche chaloupée du fait de leurs membres postérieurs très développés, ce qui est une particularité du genre, les félins ayant généralement la partie antérieure du corps plus puissante. Les jambes sont longues et les pattes volumineuses comparées au reste du corps ; il s'agit d'une adaptation au déplacement dans la neige : les longues pattes permettent de se dégager plus facilement d'un épais manteau neigeux et les pieds très larges agissent comme des raquettes afin de ne pas s’enfoncer dans la neige. De plus, la largeur des coussinets étouffe le bruit des pas et assure une démarche totalement silencieuse. Les lynx exercent une pression très faible sur le sol, même en comparaison avec d'autres carnivores : ainsi le Lynx boréal exerce une pression sur le sol trois fois plus faible que celle du Chat sauvage (Felis silvestris) et on estime ce ratio entre 4,1 et 8,8 pour le Lynx du Canada et le Coyote (Canis latrans). L'empreinte des lynx, aussi longue que large, ressemble à celle du chat domestique. La piste est quasiment rectiligne, surtout lorsqu'ils avancent au pas2.

    La queue est courte, comme tronquée et se termine en manchon; elle mesure à peine 20 à 25 cm de long. La taille totale varie selon les espèces, mais reste dans les mêmes proportions : seul le Lynx boréal se différencie par son gabarit pouvant être deux fois plus élevé que celui des autres espèces. Le dimorphisme sexuel est important : les mâles sont en moyenne un quart plus gros que les femelles.

    La quantité de taches et la couleur de la robe des lynx varient selon les espèces et la latitude. Quatre types de robes sont reconnus : tacheté, rayé, uni et à rosettes. Chaque individu a une disposition particulière des marques. Parmi les quatre espèces de lynx, le Lynx pardelle a une fourrure très tachetée, tandis que le Lynx du Canada a peu ou pas de taches, notamment parce que sa longue fourrure a tendance à atténuer les marques. Au nord, les robes des lynx sont plutôt de couleur grise tandis qu’au sud elles tendent vers le roux. En règle générale, les joues, le ventre, l'intérieur des pattes, le menton et le tour des yeux sont de couleur crème. Le Lynx du Canada et le Lynx boréal ont une fourrure particulièrement dense, notamment sur le dos où la concentration de poils atteint 9 000 poils/cm2 contre 4 600 sur le ventre ; on compte également de douze à treize poils de bourre pour un poil de jarre.

    Taille et poids des différentes espèces du genre Lynx
      Lynx boréal6 Lynx du Canada7 Lynx pardelle8 Lynx roux9
    Longueur 77 à 135 cm 85 à 114 cm 85 à 110 cm 76 à 124 cm
    Hauteur au garrot 65 à 75 cm 60 à 65 cm 42 à 47 cm 45 à 68 cm
    Poids 9 à 35 kg 8 à 14 kg 9 à 13 kg 6 à 13 kg

    Tête

    La tête d'un lynx est munie d'oreilles triangulaires surmontées de pinceaux noirs et de favoris autour des joues. Ici, un Lynx pardelle.

    La tête des lynx, de forme arrondie et portée par un cou court, est également assez caractéristique. Les oreilles sont triangulaires, longues et ornées d'une touffe de poils noirs appelée « pinceau ». Ces pinceaux auriculaires ne se trouvent que chez les espèces du genre Lynx et également chez le Caracal, le Chat des marais10 et certaines races de chat domestiqueNote 2. Il se pourrait que cela permette de capter la direction du vent. De longs poils le long des joues, appelés « favoris », forment une collerette qui leur donne un air un peu joufflu. L’utilité de la forme du visage des lynx, notamment des pinceaux auriculaires, a été discutée. Matjuschkin a proposé une analogie avec la face du hibou, très ronde, avec des petites plumes dressées sur la têteNote 3 : les favoris autour des joues du lynx formeraient un miroir parabolique permettant de mieux capter les sons, tandis que les pinceaux amélioreraient la localisation sonore11.

    Les lynx ont pour caractéristique de n'avoir que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins1 : ils ne possèdent que deux prémolaires sur la mâchoire supérieure, ce qui est une caractéristique du genre Lynx. Le raccourcissement des mâchoires conduit à l’augmentation de la puissance de la morsure. Au sein du genre Lynx, seul le Lynx boréal a la possibilité d'avoir une dent surnuméraire. La dentition lactéale des lynx ne comprend pas de molaires, l'ordre d'apparition des dents est canine - incisive - prémolaire, puis, pour la dentition finale incisive - canine - prémolaire - molaire14.

    Comparaison des formules dentaires du genre Lynx et de sa famille des Felidae
     v · d · m  Formule dentaire
    mâchoire supérieure
    1 2 1 3 3 1 2 1
    1 2 1 3 3 1 2 1
    mâchoire inférieure
    Total : 28 dents
    Lynx
     v · d · m  Formule dentaire
    mâchoire supérieure
    1 3 1 3 3 1 3 1
    1 2 1 3 3 1 2 1
    mâchoire inférieure
    Total : 30
    Denture commune aux Felidae

    Capacités physiques

    Comme tous les félins, les lynx ont une vision très sensible en faible luminosité et très précise pour détecter le mouvement. L’odorat est puissant, mais il ne sert qu’à la communication intraspécifique (marquage du territoire par exemple), et jamais pour la chasse comme pour les canidés. Les vibrisses, souvent appelées « moustaches », se trouvent sur le museau, au-dessus des yeux, sur les joues et au niveau des pattes : comme pour tous les félins, elles sont un organe du toucher très sensible15. Les lynx ne réagissent pas à la cataire (herbe à chat) en captivité, mais seraient attirés par son odeur en liberté.

    Ils sont capables de nager quand il le faut, et d’excellents sauteurs et grimpeurs17, grâce à leurs membres postérieurs particulièrement adaptés au bond. Des lynx captifs se sont par exemple évadés en sautant par-dessus leur clôture de trois à quatre mètres. Comme tous les félins, les lynx sont de très mauvais coureurs de fond. Cette faible endurance peut être corrélée à la petite taille du cœur : le poids du cœur d'un lynx ne représente que 3,4 à 6,4 ‰ de sa masse totale. Les lynx connaissent trois allures : le pas, qui est l'allure la plus utilisée, le trot et le bond2.

    Comportement

    Solitaire et territorial

    Les lynx parcourent leur territoire à la recherche de proies.
    Ici, un Lynx roux.

    Comme tous les félins, les lynx sont territoriaux. Le territoire du mâle recouvre celui d'une ou plusieurs femelles. Les territoires, tous sexes confondus, comportent cependant des « zones neutres » où il est possible de circuler sans qu’il y ait affrontement : les limites du territoire sont fréquemment des zones neutres chez les lynx. La taille du territoire dépend de la densité en proies et de l’espèce de Lynx considérée. Le territoire du mâle peut atteindre 300 km2 en Amérique du Nord. Le lynx mâle est intolérant envers les autres mâles traversant son territoire, même si ce sont les femelles qui restent les plus vindicatives entre elles21.

    Les marquages olfactifs, qui permettent de signaler sa présence sur le territoire, sont le plus souvent effectués sur un support facilement repérable. Il s'agit le plus souvent de jets d'urine et de marques de griffures. Les marquages sont plus fréquents au centre du territoire que sur sa périphérie

    Les lynx sont généralement solitaires, excepté les femelles avec leurs petits. Les seules rencontres entre mâle et femelle se déroulent durant la période de reproduction, pendant laquelle le mâle suit la femelle dans tous ses déplacements.

    Extrêmement discrets, les lynx sont rarement visibles. Dans le parc national de Bavière, où le Lynx boréal a été réintroduit, 10 000 promeneurs annuels empruntent un sentier à 300 mètres du lieu de reproduction du lynx ; l’ensemble du parc de 13 000 hectares, contenant six lynx résidents, était visité par 1,3 million de personnes en 1976. Pourtant, seules six à huit observations annuelles ont été rapportées11.

    Chasse

    Les lynx sont surtout actifs au crépuscule et au lever du soleil. Ils chassent principalement à l'affût. Comme la plupart des félins, les lynx asphyxient généralement leurs proies par une morsure à la gorge, sans utiliser leurs pattes pour les assommer. Ils peuvent parcourir leur territoire à la recherche de proies sur plusieurs kilomètres. La fréquence de chasse est d’une proie tous les deux à trois jours. Le taux de réussite de la chasse varie énormément selon les individus. Pour le Lynx boréal, on estime que les femelles accompagnées de leurs petits réussissent leur chasse dans 60 à 70 % des cas, les mâles dans 40 à 60 % des cas et les subadultes dans 10 à 20 % des cas. La distance entre l’attaque et la mise à mort est généralement de moins de vingt mètres. Les lynx ne poursuivent leur proie sur plus de deux cents mètres que dans 1 à 5 % des attaques.

    Les proies capturées sont différentes selon les espèces. La plupart du temps, les lynx se nourrissent de petites proies comme les lagomorphes ou les oiseaux. Le Lynx boréal est le seul à s’attaquer de préférence aux petits ongulés comme le chevreuil ou le chamois, bien qu'il arrive que le Lynx roux s’attaque aux Cerfs de Virginie et que le Lynx du Canada chasse le Caribou. Le lynx n’est pas un charognard et refuse toute nourriture en état de décomposition trop avancé5. Les lynx peuvent s'attaquer au bétail : la pression de prédation sur les animaux domestiques est très variable selon les régions. Des cas de lynx spécialisés dans la chasse au mouton ont été rapportés. Lors de réintroductions de lynx, on constate une augmentation brusque des attaques sur le bétail suivie d'une période de stabilisation. En Europe, l'action des lynx sur le bétail est considérée comme mineure comparée à celles du loup et de l'ours. Les lynx n'attaquent pas l'être humain, pas même lorsque celui-ci s'approche de leur progéniture25.

    Les lynx mangent en position accroupie en commençant par les parties charnues de leur proie, comme les cuisses ou les épaules et n'attaquent jamais l'estomac ni les intestins. La peau et les poils sont repoussés peu à peu durant le repas et la peau retroussée finit souvent par « empaqueter » les parties du corps non mangées. Les oiseaux sont plumés. Les lynx peuvent également tirer leur proie sous le couvert des arbres afin de manger au calme.

    Les attaques du lynx sur les troupeaux de cervidés favoriseraient la dispersion des hardes, permettant ainsi une meilleure répartition de l'espèce sur l'ensemble du territoire. Cela pourrait avoir un impact sur les jeunes pousses mangées par les chevreuils et garantir un meilleur équilibre des écosystèmes.

     

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  • Le Loir Glis glis
    Famille gliridae
    Ordre rongeurs
    Longueur 13 à 19 cm
    Poids 70 à 200 g
    Pelage gris à gris-brun
    Longévité 7 ans maximum

    Biologie

    Description

    Le Loir est le plus grand représentant de la famille des Gliridae (il est 2 fois plus gros que le Muscardin). Son pelage est gris à gris-brun avec des esquisses de raies dorsale foncées. Le dessous du corps est blanchâtre. Le pelage autour des yeux est légèrement plus foncé et il est blanc en dessous. Les yeux sont noirs et saillants. Sa tête est très légèrement ovale et ses oreilles sont rondes. La queue est grise et touffue. Il diffère des jeunes Écureuils gris par ses petites pattes postérieures.

    Mensurations

    Il pèse généralement entre 70 et 200 g. La longueur totale de son corps varie de 23 à 37 cm, la queue mesurant de 10 à 17cm.

    Le loir

     

     

     

     

     

     

    Le Loir gris (Glis glis) est un petit mammifère rongeur de la famille des Gliridae. C'est la seule espèce actuelle du genre Glis. Ce loir vit en Europe et hiberne en hiver.

    Signes de présence

    Nid : construction ovoïde d'une bonne quinzaine de centimètres de diamètre faite de brindilles, mousses, feuilles, herbes sèches avec ouverture latérale. L'intérieur est tapissé de matériel doux: laine, poils, plumes, herbes. Le nid est souvent construit dans un creux d'arbre, une fissure de rocher, un vieux mur, un vieux nid de pie ou d'écureuil ou encore peut se trouver librement dans les branches, à moyenne hauteur. Un même nid peut abriter plusieurs individus. Les nichoirs à petits passereaux ne lui conviennent pas: le diamètre du trou de vol est insuffisant. Les nids d'hibernation sont établis dans le sol, à des profondeurs allant de 15 à 60 cm.

    Empreintes : semblables à celles de l'écureuil, mais de plus petite taille.

    Régime alimentaire

    Le loir commun est omnivore1.

    Ses aliments préférés sont les graines et les fruits secs. D'autres fruits figurent au menu lorsque l'occasion se présente: pommes, prunes, mûres, mirabelles, myrtilles, figues, poires. Il aime aussi les bourgeons et les fleurs, mange également des champignons et écorce volontiers les jeunes pousses. Il ne dédaigne pas les insectes, les crustacés (cloportes) ou certains mollusques et se repaît occasionnellement de petits vertébrés, notamment des jeunes oiseaux qu'il trouve au nid. En automne, les loirs engraissent énormément et stockent un peu de nourriture, constituant ainsi de bonnes réserves énergétiques qui leur permettent d'affronter la longue période d'hibernation.

    Habitat

    Le loir est un animal jamais abondant et, dans de grandes parties de son aire de répartition, il est extrêmement rare. Il vit principalement dans les forêts caducifoliées, spécialement les hêtraies et les chênaies mais habite aussi les parcs, les vergers, les formations buissonnantes et les lisières. Il adopte volontiers le couvert de cabanes forestières et peut rentrer dans les maisons.

    Territoire-comportement

    Le loir est essentiellement nocturne, il s'éveille après la tombée de la nuit pour partir en quête de nourriture. Il se déplace rarement sur le sol, les coussinets de ses pattes sécrétant une substance collante qui lui permet de se déplacer sur des surfaces verticales sans aucune difficulté. Ses moustaches, les vibrisses, l'aident dans ses déplacements nocturnes en lui permettant de détecter d'éventuels obstacles. Il vit en couple ou en petits groupes familiaux sédentaires sur un territoire d'environ 3 à 4 hectares, ce qui, pour un rongeur, est assez considérable. Les populations comprennent environ la moitié d'animaux de moins d'un an, 30 % d'individus ayant de 1 à 2 ans, 15 % de 2 à 3 ans et 5 % au-delà. Le loir peut vivre jusqu'à une dizaine d'année.

    La longue période d'hibernation du loir, généralement d'octobre à avril, est à l'origine de l'expression populaire : « dormir comme un loir ». En Allemagne, il est appelé Siebenschläfer, ce qui signifie celui qui dort sept mois.

    Le loir adulte utilise trois moyens de communication orale. Il impressionne les autres loirs et les prédateurs en claquant rapidement des dents. Il émet également des brefs sifflement aigu et des cris très perçants et aigus de plusieurs secondes qui servent de cri d'alerte.

    Ce sont des animaux très faciles à apprivoiser.

    Prédateurs et parasites

    Comme pour les autres gliridés, les principaux prédateurs du loir sont les rapaces nocturnes, notamment le hibou grand-duc (Bubo bubo) et la chouette hulotte (Strix aluco). Parmi les carnivores, c'est surtout la martre (Martes martes), le chat sauvage (Felis sylvestris) et, dans une moindre mesure, la fouine (Martes foina) qui comptent le loir au nombre de leurs proies. À l'instar de celle du lérot (Eliomys quercinus) et du muscardin (Muscardinus avellanarius), la peau qui entoure la queue du loir est susceptible de se déchirer lorsque l'animal est saisi par là. Le prédateur se retrouve alors avec un fourreau garni de poils et la proie qu'il convoitait a eu le temps de s'échapper. Les vertèbres caudales mises à nu finissent par se dessécher et par tomber. Il n'est pas rare de trouver, dans la nature, des animaux mutilés de la sorte qui semblent mener une vie parfaitement normale.

    Sur le plan parasitologique, le loir est beaucoup moins bien connu que ses deux cousins. On lui connaît les mêmes parasites : il s'agit principalement de la puce de l'écureuil (Monopsyllus sciurorum), mais aussi d'un pou (Schizophthirus pleurophaeus) et d'une puce (Myoxopsylla laverani) spécifiques des gliridés.

    Ara

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  • Nom scientifique : Alligator
    Rang : Genre
     

    L’alligator n’est ni un crocodile ni un caïman

    Les caïmans se trouvent presque uniquement sur le continent sud américain (Brésil, Bolivie, Colombie). Il a été introduit au sud du continent Nord-américain.
    Les alligators à l'exception de l'espèce chinoise ne se rencontrent qu'au sud des États-Unis. La majorité des populations d'alligators américains se situent en Floride et en Louisiane.
    Les crocodiles pour leur part se trouvent en grand nombre en Afrique mais des espèces plus rares peuplent les îles asiatiques, l'Inde, et l'Amérique latine. Enfin, le Gavial ne se rencontre que dans le Nord Est de l'Inde et au Pakistan.

    Description
    Les mâles mesurent jusqu'à 4 à 5 mètres et 3 mètres pour les femelles. Le poids des grands mâles peut dépasser les 350 kg.

    Ethologie
    Animal amphibie, l'alligator passe de très longs séjours dans l'eau, soit qu'il chasse à l'affut, soit tout simplement qu'il dorme. Il peut rester totalement immergé un quart d'heure. Puis, tout en chauffant le dessus de son crâne au soleil, il se dissimule habilement dans l'eau. Son immobilité, son aspect, le font passer pour un bois flottant.
    Dans les régions les plus froides, l'alligator hiberne pendant l'hiver. Il émerge durant les moments où la chaleur se fait ressentir. Il ne mange pas pendant cette période lorsque la température passe en dessous des 23 degrés. Il survit très bien au période de grand froid et de gel. L'animal affectionne les marais d'eau douce, les rivières et les lacs. Il peut s'accommoder d'une légère salinité de l'eau pendant une courte période comme c'est le cas dans certaines mangroves.
    Il construit des terriers qui servent d'abri particulièrement lors de l'hibernation qui survient lorsque la température baisse et que la chaleur se fait moins forte. La majorité des populations d'alligators américains se situent en Floride et en Louisiane.

    Les grands alligators mâles sont des animaux solitaires et territoriaux. Les alligators plus petits se trouvent souvent en grand nombre tout près les uns des autres. Les plus gros spécimens (mâles ou femelles), défendent leur territoire proche ; les petits montrent une tolérance plus grande à l'égard des autres alligators d'une taille voisine de la leur.

    Régime alimentaire

    Saut hors de l’eau d’un alligatorSaut hors de l’eau d’un alligator

    Bien que les alligators aient un corps pesant et des mouvements lents, ils sont capables de courtes pointes de vitesse, en particulier pour une attaque rapide. Leurs proies favorites sont les petits animaux qu'ils peuvent tuer et avaler d'une seule bouchée ; ils peuvent cependant tuer des proies plus grandes, en les attrapant et en les tirant dans l'eau pour qu'elles se noient. Les alligators consomment de la nourriture qui ne peut être mangée en une seule bouchée en la laissant pourrir ou bien en la mordant et en l'agitant sauvagement jusqu'à en arracher des morceaux.

    L'alligator, contrairement au crocodile est capable de broyer directement des os. Les muscles qui referment les mâchoires sont d'une puissance exceptionnelle, mais ceux qui les ouvrent sont en comparaison relativement faibles. C'est ainsi qu'un homme adulte peut à mains nues tenir un alligator la mâchoire fermée. En général, une bande de ruban adhésif suffit pour empêcher un adulte d'ouvrir ses mâchoires. C'est une des méthodes les plus couramment utilisées quand des alligators doivent être capturés et transportés, ou quand, pour toute autre raison, ils doivent être empêchés de mordre.
    Les alligators sont capables d'attraper des oiseaux au nid à plusieurs mètres de hauteur. Pour cela ils sautent en prenant leur élan après avoir atteint une vitesse étonnante. Ils donnent alors l'impression de marcher sur l'eau en propulsant l'aide de leur queue.

    Un alligator mange un poissonUn alligator mange un poisson

    Les jeunes mangent une grande variété de petits invertébrés et en particulier des insectes. Ils consomment également des petits poissons et des grenouilles. Lorsqu'ils grandissent, ils consomment des proies plus grosses. Leurs régimes alimentaires comportent alors des poissons, des tortues, des petits mammifères, des oiseaux et parfois des plus petits congénères. L'animal est un opportuniste et pour apaiser sa faim, il est capable de manger toute forme de nourriture. Il n'est pas rare de le voir consommer des chiens de petite taille ou d'autres animaux domestiques...
    L'activité alimentaire est influencée par la température de l'eau. Elle diminue considérablement si l'eau baisse en dessous de 20 degrés.

    Carte d’identité de l’alligator

    Ordre : Crocodylia
    Famille : Alligatoridae
    Genre : Alligator
    Espèce : Alligator Mississippiensis

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  • Le serval (Leptailurus serval, anciennement Felis serval) est un félin de la sous-famille des félinés.

    Le serval est la seule espèce du genre Leptailurus. Des analyses d'ADN ont montré que le serval descend du même ancêtre que le lion, mais qu'il constitue une lignée unique n'ayant pas de rapports proches avec d'autres espèces de félins, bien qu'il présente quelques points communs avec le guépard. Cependant, d'autres études indiquent que le serval est proche du chat doré africain ainsi que du caracal

    Description

    Un jeune serval du parc animalier de Thoiry.

    Sa longueur est d’environ 85 à 112 cm, et celle de sa queue de l’ordre de 30 à 50 cm. Il mesure de 54 à 66 cm au garrot. Son poids est de 9 à 16 kg chez les femelles, de 12 à 26 kg chez les mâles.

    Il a de longues pattes et une tête élancée ; ses oreilles sont à la fois longues et larges en comparaison avec sa tête et ont la particularité d'être arrondies. Les oreilles du serval et son long cou lui permettent d'entendre et de voir au-dessus des hautes herbes de la savane.

    L'aspect de sa fourrure est variable : bien que la plupart des servals arborent des points ou taches à la manière des guépards, certains n'ont pour marques apparentes que quelques taches au-dessus des yeux et des anneaux autour de la queue.

    La longévité moyenne du serval est de 20 ans.

    Variations de couleurs

    Des servals noirs, atteints de mélanisme, ont été observés dans la nature et en captivité.

    Il existe de rares servals blancs (atteints de leucistisme), mais aucun n'a encore été observé dans la nature, et il n'en a été répertorié que quatre en captivité. Le premier est né dans les années 1990 au Canada et mourut à l'âge de deux semaines. Les trois autres, des mâles, Kongo (mort), Tongo et Pharaoh, sont nés au zoo d'Easy Street en 1997 et 1999.

    Cris

    Le serval fait partie des félins capables de ronronner ; le ronronnement se produit à l'inspiration et à l'expiration. Le serval est également capable de cracher, grogner et miauler.

    Biotope

    Ce chat serval, assez commun en Afrique, vit principalement dans les savanes humides. Comme les servals ont besoin de cours d'eau dans leur territoire, on ne les trouve pas dans les demi-déserts ou les steppes arides. Le serval est capable d'escalader et de nager, mais il le fait rarement.

    Il peut uriner 30 fois par heure pour marquer son territoire.

    Nourriture

    Le serval est carnivore, il se nourrit d'autres mammifères tels que les rongeurs (comme le rat), les lapins, les damans, les antilopes naines (ourébis, dik-diks, steenbok), et d'oiseaux, ainsi que d'insectes et de grenouilles. Le serval s'attaque peu aux grandes proies, 90 % de ses proies pèsent moins de 200 grammes.

    Le serval mange rapidement, et si sa proie est trop grosse, elle peut parfois lui obstruer la gorge, ce qui le force à régurgiter. Les petits animaux sont dévorés entiers. Chez les gros, il mange la viande et les petits os, mais laisse sur place les organes, la peau, les sabots ou le bec.

    Afin de chasser plus efficacement dans la savane, le serval a de très longues pattes (les plus longues chez les félins, par rapport à la taille du corps). Il peut courir jusqu'à 80 km/h. Ses longues pattes et son cou lui permettent également de regarder par-dessus les hautes herbes, tandis que ses oreilles larges entendent les proies même quand elles se déplacent sous terre. En chasse, le serval peut rester immobile pendant près de 15 minutes, les yeux fermés en écoutant les proies aux alentours.

    Après avoir localisé sa proie, en général au crépuscule, et souvent grâce à son ouïe, le serval bondit avec dextérité. Il fait des sauts de quatre mètres de long, et de plus d'un mètre de haut avant de frapper sa victime avec ses pattes antérieures. Sa capacité à sauter lui permet d'attraper des oiseaux en vol. Ses sauts peuvent parfois atteindre trois mètres de haut ou six mètres de longueur. Le serval est un chasseur très efficace, réussissant près de 50 % de ses tentatives (avec un taux de succès global de 67 % par nuit de chasse), tandis que la plupart des félins ne réussissent qu'environ une tentative d'assaut sur dix.

    Le serval joue souvent avec sa proie pendant plusieurs minutes avant de la manger. La plupart du temps, il défend farouchement sa nourriture contre les autres prédateurs qui tenteraient de la lui prendre, les mâles étant souvent plus agressifs que les femelles.

    Prédateurs

    Les servals sont parfois la proie des léopards. Mais l'homme est bien plus dangereux pour lui. Les servals ont été beaucoup chassés pour leur fourrure. On peut encore les trouver en Afrique de l'Est et de l'Ouest, mais ils ont disparu de la province du Cap en Afrique du Sud et sont de plus en plus rares au nord du Sahara, bien qu'il ait été annoncé disparu, quelques spécimens subsistent encore au Maroc.

    Le serval est répertorié par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction dans l'Annexe II, avec la mention « non menacé d'extinction actuellement, mais pourrait l'être si le commerce n'est pas strictement contrôlé ».

    Sous-espèces

    Serval dans la zone de Sabi Sands, Afrique du Sud.

    Ce mammifère est représenté par 18 sous-espèces :

    • Leptailurus serval serval, Province du Cap (éteinte) ;
    • Leptailurus serval beirae, Mozambique ;
    • Leptailurus serval brachyura, Afrique de l'Ouest, Sahel, Éthiopie ;
    • Leptailurus serval constantinus, Maroc (observé a l’état sauvage en 2014 8)  ;
    • Leptailurus serval faradjius ;
    • Leptailurus serval ferrarii ;
    • Leptailurus serval hamiltoni, Transvaal de l'Est ;
    • Leptailurus serval hindei, Tanzanie ;
    • Leptailurus serval kempi, Ouganda ;
    • Leptailurus serval kivuensis, République démocratique du Congo ;
    • Leptailurus serval lipostictus, nord de l'Angola ;
    • Leptailurus serval lonnbergi, sud de l'Angola ;
    • Leptailurus serval mababiensis, nord du Botswana ;
    • Leptailurus serval pantastictus ;
    • Leptailurus serval phillipsi ;
    • Leptailurus serval pococki ;
    • Leptailurus serval robertsi, ouest du Transvaal ;
    • Leptailurus serval togoensis, Togo et Bénin.
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  • Le Puma ou Couguar (Puma concolor) est un mammifère carnivore qui appartient à la famille des Félidés. C'est un animal solitaire qui vit en Amérique du Nord et du Sud. Difficile à observer, il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ». Dans certaines régions, il est connu aussi sous le nom de lion des montagnes.

    Puma

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Description

    Pelage

    Le pelage du puma est uniforme (concolor signifie « d'une seule couleur »), même si l'on devine parfois des rayures sur ses membres antérieurs. Sa couleur reste dans les tons fauves et varie du brun roux dans les régions tropicales au gris jaune dans les régions arides. Le dessous du corps est plus clair, allant de la couleur crème au blanc. La longueur des poils dépend du milieu naturel dans lequel l'animal vit : ils sont rudes et courts dans les régions chaudes et longs en régions froides. Les cas d'albinisme sont rares mais les cas de mélanisme sont fréquents.

    Aspect général et mensurations

    En moyenne, le mâle mesure entre 1 mètre et 2,30 mètres de longueur, le record étant de 2,90 mètres, queue comprise. Celle-ci représente un tiers de la taille de l'animal. La masse du puma est comprise en moyenne entre 53 à 72 kg pour les mâles ; le plus gros individu connu faisait 120 kg. Sa taille varie de 60 à 76 cm à hauteur à l'épaule. La femelle est moins grosse (environ 35 à 48 kg). En outre, les sous-espèces de pumas se différencient par leur taille : les plus grands spécimens vivent dans les montagnes Rocheuses et en Patagonie tandis que les plus petits évoluent dans les régions proches de l'équateur. La taille augmente au fur et à mesure que l'on s'éloigne de cette ligne.

    La silhouette du puma est fine et musclée et son postérieur est plus haut que sa tête ce qui lui permet de sauter facilement. Sa longue queue (entre 53 et 81 cm), plus foncée à son extrémité, est l'une des caractéristiques du puma. Enfin, il possède quatre doigts munis de griffes longues, pointues et rétractiles. Ses pattes arrière sont plus larges et puissantes que celles de devant, ce qui lui permet de bondir efficacement et d'avancer aisément dans la neige ou sur terrain escarpé.

    Tête

    Puma en train de dormir.

    Le puma possède une petite tête de forme arrondie munie d'oreilles courtes et écartées qui lui donnent une acuité auditive exceptionnelle. La puissance de ses mâchoires est plus grande que celle de n'importe quel chien. La fourrure du menton est blanchâtre comme celle du museau. La truffe est rose et son odorat est très développé. La couleur des yeux varie du vert au jaune ambré et son champ de vision est très large. Le puma est capable de bien voir dans l'obscurité.

    Comportement

    Agilité

    Le puma peut courir très vite, jusqu'à 72 km/h, mais seulement sur de courtes distances. En outre, il peut franchir jusqu'à 12 mètres en longueur, d'un bond à partir d'une position fixe. Enfin, il est capable de faire des bonds atteignant 4 à 5 mètres de haut, sans élan. Il se déplace en silence. C'est un animal qui nage bien mais il ne le fait qu'en cas de menace. Pour les besoins de la chasse ou en cas de menace, il est capable de grimper aux arbres et de faire preuve d'une grande agilité. Le Puma a peu de prédateurs mais en Amérique centrale et Amérique du Sud, il peut être attaqué par le Jaguar et l'Anaconda. En Amérique du Nord, il peut se trouver confronté à un Grizzly ou à une meute de loups.

    Cri

    Les cris du puma diffèrent selon les circonstances : très aigus ou ressembler à un sifflement en période de rut ; ils peuvent faire aussi penser à un fort ronronnement. Pendant la saison de l'accouplement, les pumas émettent des sortes de miaulements (ou feulements) puissants. Le puma ne rugit pas en raison de l'ossification totale de son appareil hyoïde. Il émet un gémissement aigu pour menacer les intrus osant s'aventurer sur son territoire.

    Chasse

    Proies du puma, selon les régions
    Amérique du Nord Cerf de Virginie, cerf mulet, orignal, antilope d'Amérique ;
    coyote, souris, lièvre, martre, mouffette, porc-épic ;
    mouflon, chèvre des montagnes Rocheuses, ourson ;
    dindon sauvage, poisson, limace, sauterelle
    Argentine Huemul, guanaco, cerf des Andes
    Brésil Daguet, cerf des pampas, fourmilier
    Paraguay Paca, agouti, nandou d'Amérique, pécari
    Forêt équatoriale Singe

    Les pumas sont carnivores (voir tableau ci-contre), ils attaquent en général les grands mammifères comme les cerfs ou les élans mais aussi des animaux plus petits si nécessaire, jusqu'à pêcher ou se nourrir d'insectes ou de lézards. En moyenne, un puma d'Amérique du Nord consomme un cerf tous les sept à dix jours, parfois plus pour une femelle avec des petits. En Amérique latine, les pumas subissent la concurrence des jaguars qui ne leur laissent que des proies de taille moyenne. Enfin, le puma peut tuer des animaux d'élevage (chevaux, moutons, vaches, chèvres, etc.).

    Les pumas chassent seuls, à l'aube ou au crépuscule, le jour en montagne. Ils traquent leur proie et l'approchent par derrière. Les pumas peuvent fondre sur un animal du haut d'une branche : c'est la chasse à l'affût. Ils tuent leur proie en mordant la base du crâne, brisant le cou de leur victime. Ils peuvent ainsi s'attaquer à des animaux beaucoup plus gros qu'eux. Ils enterrent ensuite la carcasse ou la recouvrent partiellement afin de la protéger quelques jours des charognards avant de revenir pour s'en nourrir. Comme tous les prédateurs, ils changent de proies selon l'abondance de ces dernières. Ainsi sur une zone où l'on avait réintroduit une espèce de mouflon dit mouflon canadien (ovis canadensis), on a constaté que les pumas ont augmenté leur prédation sur cette espèce alors que les population de cervidés (leur nourriture préférée) avait diminué.

    Déplacement et territorialité

    Les mâles adultes sont territoriaux. Ils occupent un territoire moyen de 250 km2 environ (de 100 à 1 000 km2), qui est marqué par leur urine, leurs déjections ou des traces de leurs griffes sur les troncs, accompagnées d'un marquage odorant ; comme les autres félins, le puma possède des glandes sudoripares au niveau des pelotes digitales et plantaires. Le territoire des femelles est plus restreint (moins de 100 km2 en général), ce qui implique que le territoire d'un mâle recouvre plusieurs territoires de femelles.

    Des suivis de jeunes couguars par radiotracking dans un habitat relativement fragmenté, en Californie, ont montré qu'ils trouvent assez facilement les corridors biologiques qui leur conviennent et les écoducs leur permettant de traverser une autoroute. La dispersion se fait au moment de l'abandon des petits par la mère en bordure de son domaine vital. Le jeune restait dans un rayon de 300 m à proximité durant 13 à 19 jours et explorait ensuite son nouvel environnement dans la direction opposée à celle prise par la mère. L'âge moyen à la dispersion était de 18 mois (extrêmes : 13-21 mois). Les animaux fréquentent facilement les lisières ville-forêt et les corridors biologiques et écoducs, et semblent apprécier l'absence d'éclairage artificiel direct ou indirect, si ce n'est l'absence de pollution lumineuse.

    Après y avoir été exterminé par la chasse et la destruction de vastes superficies d'habitats naturels, le cougars a été confiné aux États de l'ouest des Etats-Unis depuis presque un siècle. Il semble lentement recoloniser des zones situées plus à l'Est du pays. Une modélisation écologique publiée en novembre 2015, basée sur plus de 40 années de statistiques populationnelles croisées à des informations sur l'éthologie et l'habitat de l'espèce laisse attendre une réapparition de populations de cougars dans les États du Midwest entre 2015 et 2040, à condition qu'il soit suffisamment accepté, ce qui implique selon les chercheurs une approche intégrée de la présence potentielle d'un grand carnivore dans la région.

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