• Libellule et demoiselle

    Les libellules forment un ordre d'insectes : Odonata. On les trouve fréquemment près des zones d'eau douce notamment les mares.

    La libellule est un insecte, donc un animal invertébré. Elle a sur sa tête une paire de très courtes antennes et deux yeux composés qui lui donnent une vue très perçante.

    Elle a deux paires d'ailes, qui lui permettent de voler à grande vitesse. Elle a trois paires de pattes pour s'agripper aux plantes et tenir prise à son perchoir.

    La libellule vit le jour au bord des étangs et des rivières. Son vol est silencieux et très rapide.

    Elle se nourrit d'insectes qu'elle capture en vol. Papillons, moustiques, mouches, etc...... Ses ennemis sont les oiseaux et les araignées.
     

    Au mois de mai c'est la période de reproduction. La femelle pondra jusqu'à 600 oeufs. Elle perce un trou dans la tige d'une plante pour y déposer ses oeufs. Elle pond même sous l'eau dans des tiges et même parfois elle abandonne tout simplement ses oeufs à la surface.

    Photo de libellule

    La larve grossit, la peau de son dos éclate pour laisser place à une larve plus grosse. Cette larve passera tout l'hiver sous l'eau. La larve montera le long d'une tige pour sortir de l'eau, sa peau se déchirera encore une fois et une libellule naîtra.
    La vie d'une libellule est de courte durée puisqu'elle meurt à l'automne.

    Photo d'une libellule

    Les Demoiselles sont sa proche parente, mais elles ont deux paires d'ailes de mêmes longueurs et volent moins vite.

    Photo de demoiselle

    Description

    Les libellules ont un corps allongé, en forme de bâton. Elles ont quatre grandes ailes, membraneuses. Les libellules ne peuvent pas replier complètement les ailes sur leur dos, comme la plupart des autres insectes. Quand elles sont posées, elles gardent les ailes grandes ouvertes, ce qui les rend très reconnaissables et leur permet également de très vite s'échapper jusqu'à 90 km/h (c'est l’insecte le plus rapide). Elles mesurent quelques centimètres de long. C'est un invertébré.

    Les libellules ont une tête assez petite, mais de très grands yeux quadrillés comme les mouches: ils lui permettent de repérer leurs proies.

     

    Mode de vie

    Les libellules adultes vivent dans les airs et les larves, sur des plantes aquatiques.

    Cycle de vie et reproduction

    Les libellules pondent leurs œufs dans l'eau : c'est la raison pour laquelle elles vivent généralement au bord de l'eau, près des mares, et des rivières.

    Les larves de libellule sont des animaux aquatiques. Elles vivent quelques années dans l'eau, avant d'en sortir pour se métamorphoser. La métamorphose est le moment où la larve de libellule se transforme en adulte. La peau de la larve s'ouvre, et l'adulte en sort.Contrairement à la larve, l'adulte a de grandes ailes, pour lui permettre de chasser dans les airs.

    Alimentation

    Les libellules sont des prédateurs carnivores. Aussi bien la larve que l'adulte se nourrissent de petits animaux qu'elles capturent, essentiellement des insectes. L'adulte chasse notamment les mouches, et les petits insectes. Les larves sont particulièrement voraces : elles s'attaquent à d'autre larves et insectes aquatiques, mais aussi aux têtards de grenouille et de crapaud, par exemple.

    Classification

    insecte

    Différentes espèces

    Plusieurs animaux sont appelés couramment « libellules » : cela comprend les vraies libellules, qui comprennent plusieurs espèces, mais aussi les Æschnes ou les agrions, qui leur ressemblent beaucoup, et qui sont couramment appelés « libellules ».

    Espèces proches

    Les libellules, les aeschnes, les agrions, font partie du groupe des Odonates, qui comprend aussi les demoiselles. Les demoiselles sont les cousines des libellules. Elles ont souvent des ailes colorées, et une teinte métallique sur le corps. Elles se distinguent des libellules, par la position de leurs ailes, qu'elles sont capables de replier partiellement sur leur corps.

    Un autre groupe d'insectes est assez proche des libellules et leur ressemble beaucoup : il s'agit des éphémères, qui font partie du groupe des Éphéméroptères. Mais elles ont un régime alimentaire différent :

    • les Odonates (libellules et demoiselles) sont des prédateurs carnivores
    • les Éphéméroptères (éphémères) sont végétariens

     

    Article à lire Article à lire : Leste fiancé

    Fossiles

    Les libellules sont un des groupes d'animaux les plus anciens sur Terre : ils existent depuis des millions d'années. Les libellules ont fait partie des premiers animaux vivant sur la terre ferme, avec d'autres groupes d'insectes, comme les Dictyoptères (blattes, mantes religieuses et termites), et d'autres arthropodes, comme les araignées ou les scorpions.

    Elles ont notamment vécu au Carbonifère, à l'époque où s'est formé le charbon, et où il y avait beaucoup plus de dioxygène dans l'air, ce qui a permis à certains insectes d'atteindre des tailles géantes. On connaît plusieurs fossiles de libellules de cette époque. Notamment, la libellule géante Meganeura, qui pouvait mesurer entre 60 cm et 1 mètre d'envergure ! Vu sa taille, Meganeura devait constituer un formidable prédateur, à son époque.

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    Nom scientifique : Equus caballus
    Espérance de vie : 25 – 30 ans
    Poids : 380 – 1 000 kg (Adulte)
    Vitesse : 40 – 48 km/h (Au galop)
    Période de gestation : 11 – 12 mois
    Taille : 1,4 – 1,8 m (Adulte, Hauteur au garrot)
     

    Le cheval (Equus ferus caballus ou Equus caballus) est un grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces de la famille des Équidés (Equidae). Il a évolué au cours des dernières 45 à 55 millions d'années, à partir d'un petit mammifère possédant plusieurs doigts. À l'état naturel, les chevaux vivent en troupeaux, généralement sous la conduite d'un unique étalon reproducteur. Ils entretiennent des rapports sociaux et comptent sur leur vitesse pour échapper à leurs prédateurs. Dotés d'un bon sens de l'équilibre, d'un fort instinct de fuite et de grandes aptitudes de visualisation spatiales, ils possèdent un trait inhabituel dans le règne animal, étant capables d'entrer en sommeil léger tout en restant debout. Les femelles, nommées juments, mettent bas après onze mois de gestation un petit appelé poulain, capable de se lever et de courir peu de temps après sa naissance.

    Le cheval est domestiqué par les êtres humains. Son utilisation se répand à toute l'Eurasie dès la plus haute Antiquité. Bien que la quasi-totalité des chevaux soient désormais domestiques, le cheval de Przewalski est considéré comme le dernier vrai cheval sauvage, et de nombreux chevaux domestiques retournent à l'état sauvage. Un vaste vocabulaire spécialisé s'est développé pour décrire les concepts liés au cheval. Ce lexique va de son anatomie et sa morphologie aux étapes de sa vie, en passant par sa couleur, les différentes races, sa locomotion et son comportement. La plupart des chevaux domestiques sont dressés pour l'équitation ou la traction entre deux et quatre ans. Ils atteignent leur plein développement vers cinq ans en moyenne. Leur espérance de vie à la naissance est de vingt-cinq à trente ans.

    Des siècles durant, les chevaux sont au service des êtres humains qui sélectionnent différentes races pour la traction, l'agriculture, la guerre ou encore la selle. Les chevaux permettent l'essor du commerce et l'expansion de civilisations sur de grandes étendues. Pendant la colonisation des Amériques, l'espèce est réintroduite sur ce continent. Considéré comme « la plus noble conquête de l'Homme », présent dans les mythes, nombre d'encyclopédies et toutes les formes d'art, le cheval est, de tous les animaux, celui qui a le plus marqué l'histoire et les progrès de l'humanité. Des métiers sont liés à son entretien, son commerce et des activités sportives, notamment le sport hippique. Dans la plupart des pays développés, le cheval est désormais monté pour le loisir ou le sport. Il peut être un partenaire de thérapie, et tend à se rapprocher de l'animal de compagnie. Il produit des biens de consommation grâce à sa viande, son lait, son cuir, et même son urine. Dans d'autres pays, le cheval reste indispensable à l'agriculture et au transport. L'entretien de chevaux domestiques demande un matériel particulier et l'attention de spécialistes.

    L'hippologie (du grec ἱππος « cheval » et λόγος « discours ») étudie le cheval dans sa globalité, ce qui comprend le fonctionnement biologique et anatomique, ainsi que le comportement et l'entretien. Le cheval est un mammifère herbivore, membre de la famille des équidés, qui compte aussi l'âne et le zèbre. Il y a controverse quant au statut du cheval domestique, longtemps considéré comme une espèce (Equus caballus) à part entière. Les études plus récentes le voient comme une sous-espèce (Equus ferus caballus) d’Equus ferus. « Cheval » (/ʃəval/, pluriel « chevaux » /ʃəvo/) est un terme générique qui désigne en premier lieu l'espèce ou sous-espèce domestique, ce qui inclut les populations redevenues sauvages comme les mustangs. Le cheval de Przewalski et le Tarpan appartiennent à une autre espèce ou sous-espèce, mais sont eux aussi désignés comme des « chevaux ». Une vaste terminologie est utilisée pour désigner les différents types de chevaux. « Jument » désigne l'animal adulte femelle, la poulinière est une femelle adulte destinée à la reproduction. L'étalon est un adulte mâle reproducteur et reconnu, l'entier un adulte mâle non castré, le hongre un mâle castré. Le poulain et la pouliche sont les jeunes animaux respectivement mâle et femelle de moins de trois ans. L'anglicisme yearling désigne un jeune cheval Pur Sang d'un an. Le poney est un cheval de petite taille, trapu et vigoureux.

    Taille comparée entre un poney Shetland et un cheval de selle.

    Les chevaux peuvent être regroupés et classés en fonction de leur race, leur utilisation, leur taille ou leur robe. La taille d'un cheval varie énormément d'une race à l'autre. Le plus petit cheval miniature reconnu mesure 44,5 cm pour 26 kg et le plus grand, un cheval de trait, 2,19 m pour 1 500 kg. Le poids et la longévité varient de même, les poneys ayant une longévité généralement supérieure aux chevaux. Celle du cheval domestique s'est allongée grâce aux soins prodigués par l'être humain. Il peut vivre de 25 à plus d'une trentaine d'années, bien qu'il commence à décliner physiquement vers l'âge de quinze ans. Le plus vieux cheval connu, Old Billy, est mort à 62 ans.

    Le cheval domestique possède 32 paires de chromosomes, contre 33 paires pour le cheval de Przewalski. La séquence complète de son génome a été établie en 2007, quatre ans après celle de l'être humain.

    Origines du cheval domestique

    L'unique théorie admise (notamment par l'archéologie) a longtemps voulu que les différentes races de chevaux domestiques soient le résultat d'un élevage sélectif opéré par l'homme à partir d'une souche sauvage unique, probablement le tarpan. La théorie « des quatre lignées fondatrices » postule au contraire que toutes les races de chevaux modernes descendent de quatre à sept sous-espèces, dont le cheval des forêts, le cheval de trait, le cheval oriental et le tarpan.

    Différentes études réalisées à partir d'analyses ADN, ont remis ces idées en question. Celle de Vilà postule que le cheval domestique descend de plusieurs sous-espèces adaptées à différents biotopes avant la domestication, des souches sauvages capturées et domestiquées en différents lieux d'Eurasie. En 2012, le fossé qui perdurait entre l'archéologie et la génétique est en partie comblé. Les premiers chevaux domestiques proviendraient bien de la partie occidentale de l'Eurasie (Ukraine, Kazakhstan et Russie) mais les très nombreux repeuplements des troupeaux de chevaux domestiques en juments sauvages ont pu faire croire en l'existence de différents foyers de domestication, tout en multipliant les lignées dans le pool génétique du cheval domestique. Le cheval domestique proviendrait donc bien des steppes d'Eurasie à l'origine.

    Anatomie et morphologie

    Le cheval est un animal quadrupède. Une terminologie spécifique s'applique aux différentes parties de son corps, dont des termes habituellement réservés à l'être humain, comme « bouche », « jambe », « nez » et « pied », contrairement à tout autre animal domestique. Sa hauteur se mesure au garrot, sorte de renflement situé à la jonction de l'encolure et du dos. Par convention, le cheval a trois parties externes principales : l'avant-main, qui comprend la tête, l'encolure et les membres antérieurs ; l'arrière-main composée de la croupe, des hanches, des membres postérieurs et de la queue ; et le corps, la partie centrale. Il porte une crinière et une queue dont les poils sont appelés crins. L'étude de sa morphologie permet de décrire et d'apprécier la beauté, les défectuosités et les tares d'un animal.

    L'anatomie du cheval comprend l'étude du squelette, des muscles, des tendons, du système digestif, respiratoire, reproducteur, cardiaque et nerveux. Il possède 469 muscles qui représentent environ la moitié de son poids. Toutes ses particularités anatomiques (incapacité à vomir, possibilité de bloquer ses jambes pour dormir debout en phase de sommeil léger, etc.) résultent de sa niche écologique, celle des grands herbivores dont la fuite rapide est la seule défense. Le pied du cheval est particulièrement important et doit faire l'objet de soins attentifs, justifiant l'expression populaire « pas de pied, pas de cheval ».

    Types et races

    Le cheval arabe est l'une des races de chevaux de selle les plus typées et les plus connues.
    Le cheval de trait est de haute taille et de forte constitution, souvent avec des fanons abondants. Ici, un Gypsy cob, une race parfois classée comme cob, d'autres fois comme trait.

    Les races issues de l'espèce chevaline sont nombreuses et variées. Cette grande diversité a pour origine leur adaptation à l'environnement (aptitude à jeûner, résistance aux hautes températures ou encore sûreté de pied en terrain montagneux), et surtout l'élevage sélectif puis les croisements opérés par l'homme sur le cheval domestique. Certains traits tels la rapidité, la capacité de portage ou encore celle à tracter de lourdes charges, ont été privilégiés. Les races sont généralement divisées en trois grandes catégories : les chevaux de trait destinés à la traction, les chevaux de selle destinés à être montés (y compris chevaux de sport pour le haut niveau) et les poneys. Les cobs, chevaux à deux fins pouvant être montés aussi bien qu'attelés, sont parfois classés à part. Pour le cheval comme pour bon nombre d'animaux domestiques, des listes d'ancêtres ont été établies et de nombreuses races possèdent un registre d'élevage qui peut être fermé (seuls les animaux descendants d'animaux déjà enregistrés peuvent faire partie de la race) ou ouvert (le registre accepte des croisements avec d'autres races). L'inscription d'un cheval à un tel registre est soumise à des règles de signalement et de conformité au standard de race. Ces informations sont reprises par de vastes bases de données spécialisées.

    Les races les plus connues incluent le Pur Sang, l'Arabe, le Frison, le Pure race espagnole et son voisin le Lusitanien, le Quarter Horse, le Percheron, le Fjord, le Haflinger et le poney Shetland. La liste des races de chevaux est toutefois riche de plusieurs centaines de races.

    Poneys

    Article détaillé : Poney.
    Les poneys, comme ce Shetland, se différencient souvent des chevaux par des caractères morphologiques spécifiques.

    Le poney est un cheval de petite taille, souvent avec une conformation et un tempérament particuliers. Par rapport aux chevaux, ils présentent une crinière plus épaisse, une queue et un pelage plus fournis, ainsi que des jambes proportionnellement plus courtes, un corps plus large et une ossature plus lourde, bien que certains poneys puissent ressembler à des chevaux en modèle réduit. La Fédération équestre internationale (FEI) ne prend en compte que la taille pour définir un poney. Selon ses normes, tout cheval de moins d'1,50 m au garrot (ou 1,51 m ferré) est classé « poney », afin de faciliter les compétitions officielles.

    Il y a toutefois des exceptions à cette classification, comme le Camargue et l’Islandais, dont les éleveurs et utilisateurs refusent le classement comme poney. Le cheval miniature, malgré sa taille de 70 cm en moyenne, possède les caractéristiques extérieures d'un cheval.

    Marronnage

    De nombreux chevaux sont capables de retourner à l'état sauvage et de former des troupeaux. C'est le cas des mustangs aux États-Unis et des brumbies en Australie, qui sont considérés comme invasifs et provoquent des dégâts importants sur la flore et les sols. Seul le cheval de Przewalski est resté totalement sauvage.

    Hybrides

    Articles détaillés : génétique équine, mulet, Bardot (équidé) et zébrule.
    Un mulet, hybride né d'un âne et d'une jument.

    Le cheval peut s'hybrider avec d'autres équidés, mais l'animal hybride est généralement stérile. Le produit d'un entier et d'une ânesse est un « bardot », celui d'un âne et d'une jument est un « mulet » ou une « mule », celui d'une jument et d'un zèbre est nommé « zébrule ».

    Robes et signalisations

     
    Chevaux islandais aux robes variées, dont un rouan, un noir, un alezan et un gris au fond.

    La couleur des poils et des crins du cheval constituent sa robe. Très variées, elles sont un moyen d'identification de chaque animal, aussi font-elles l'objet d'une classification règlementée et d'un vocabulaire précis. Le nom des robes est basé sur la couleur des poils et des crins. Les plus courantes sont le bai, l'alezan et le gris.

    Les épis sont des zones de directions irrégulières des poils, dont le nombre et les localisations sont relevés dans le signalement des chevaux, afin de permettre leur identification. Les chevaux possèdent parfois des marques blanches sur les membres ou sur la tête, dont la taille et la forme peuvent varier. Ce sont des facteurs d'identification, des termes précis existent pour les décrire. La balzane est une marque blanche au bas des jambes, suivant sa taille et sa forme, elle porte un nom différent.

    Éthologie et comportement

    Article détaillé : Éthologie équine.
    Les chevaux interagissent entre eux par des frottements et des grattages réciproques.

    L'éthologie équine est l'étude du comportement du cheval. Animal grégaire, le cheval vit en troupeaux d'une petite dizaine d'individus. Il passe la majeure partie de son temps à se nourrir. Il se rassure par des contacts physiques avec ses congénères, incluant des frottements et des grattages réciproques. Le cheval consacre environ 15 à 16 h à s’alimenter, 5 à 7 h à se reposer, 1 à 2 h à se déplacer, 1 à 2 h à surveiller son environnement, et moins d'une heure aux autres activités.

    Organisation du groupe

    Un troupeau typique se compose d'un étalon protecteur (rarement deux), de trois à quatre juments — dont la plus âgée est souvent dominante et leader — et de leurs poulains. Ces derniers sont ensuite chassés par l'étalon vers l’âge de deux ou trois ans, ou partent d'eux-mêmes pour créer leur propre harem et assurer leur descendance. Lorsqu'ils quittent leur troupeau natal, les jeunes chevaux se regroupent par 2 à 15, voire plus. En liberté, l'étalon se constitue un harem et se reproduit uniquement avec les juments de celui-ci. Si un autre étalon veut s'approprier un autre harem ou agrandir le sien, il s'ensuit une bataille entre mâles pour la domination du troupeau, se limitant généralement à des phases d'intimidations et d’investigation olfactive. Ces intimidations dégénèrent parfois en combats pouvant être violents. Ils ne sont qu'exceptionnellement mortels. L'étalon vainqueur récupère le harem du perdant.

    Une hiérarchie de type dominant/dominé est établie, généralement en fonction de l'âge des individus, de leur tempérament, etc. La hiérarchie est souvent pyramidale : À dominant B, qui domine C, qui domine D... Des hiérarchies triangulaires existent aussi : À domine B, B domine C, mais C domine A. Cette hiérarchie se stabilise au bout de quelques mois de vie commune, et n'est en général pas ou peu remise en cause. Au sein du groupe, l'ordre et la hiérarchie se maintiennent par des manœuvres d'intimidation, notamment via un langage corporel très développé. Indépendamment des relations hiérarchiques, le cheval adulte a très souvent des relations privilégiées avec un ou deux autres congénères avec qui il entretient des relations étroites, notamment avec des séances de toilettage mutuel.

    Le cheval déteste la solitude. Son groupe lui permet d'assurer constamment une surveillance face au prédateurs. Les chevaux domestiques entretiennent eux aussi, de solides amitiés avec certains compagnons de pré ou d'écurie.

    Communication

    Le cheval communique généralement par le canal visuel, grâce au langage corporel. L'étude de sa gestuelle, des mouvements d'oreilles et des attitudes de sa tête permet de déterminer son humeur. Il couche ses oreilles en arrière s'il est en colère, et les pointe vers l'avant s'il est attentif. Il emploie le hennissement lorsqu'il ne peut pas voir d'autres chevaux, le plus souvent afin de les appeler. Les chevaux recourent au hennissement dès leur plus jeune âge, c'est un moyen pour eux d'exprimer des émotions fortes.

    Les contacts entre chevaux peuvent être agressifs (morsure, coup de pied, bousculades) ou bien démontrer une affinité entre congénères, un exemple étant le toilettage mutuel (en). Le cheval analyse des odeurs en effectuant un flehmen, comportement particulier de flairage permettant l'activation de l'organe voméro-nasal qui a la particularité de détecter les phéromones. La possibilité d'une communication par télépathie est parfois évoquée, cette communication intuitive permettrait au cheval de ressentir l'état d'esprit de ses congénères et des humains. Cette théorie n'est pas reconnue par la communauté scientifique.

    Sommeil

    Le cheval ne dort pas toujours debout. Il se couche parfois « en vache » comme cette ponette grise, et s'allonge entièrement sur le sol pour les phases de sommeil paradoxal, comme le fait ce poulain.

    Comme la plupart des grands herbivores, le cheval dort peu, de trois à cinq heures par jour, en raison de sa vulnérabilité aux prédateurs. La croyance bien connue selon laquelle il dort debout provient de sa capacité à bloquer ses jambes pour somnoler dans cette position. Il ne s'agit toutefois que de sommeil léger. Pour ses phases de sommeil profond et de sommeil paradoxal, le cheval doit s'allonger entièrement. Dans cette position, il peut rêver.

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  • Les hippopotames (Hippopotamidae) forment une famille regroupant plusieurs espèces de mammifères cétartiodactyles relativement proches génétiquement des cétacés et dans une moindre mesure des suidés et des Ruminantia.
    Ce sont des ongulés. De nombreuses espèces sont disparues mais il en existe toujours deux vivantes : l'espèce la plus connue, l'Hippopotame dit amphibie, et l'Hippopotame nain. Leur espérance de vie est d'environ une quarantaine d'années.
    Ce sont des animaux aquatiques massifs au corps en forme de tonneau.
     
    Hyppopotame
     
    Nom scientifique : Hippopotamidae
    Poids : Hippopotame amphibie: 1 500 – 1 800 kg
     

    Description

    Morphologie générale

     v · d · m  Formule dentaire
    mâchoire supérieure
    3 4 1 2-3 2-3 1 4 3
    3 4 1 1-3 1-3 1 4 3
    mâchoire inférieure
    Total : 44 max
    Denture commune aux Hippopotamidae

    La silhouette des espèces d'hippopotames vivants est similaire, ils sont massifs, leurs pattes forment des piliers. Ils possèdent une grosse tête, une bouche large qui peut s'ouvrir jusqu’à 180 degrés, des canines importantes qui peuvent mesurer plus de 60 cm chez les hippopotames amphibies mâles, leurs yeux et leurs oreilles sont placés en haut de la tête. Leurs narines peuvent se refermer par contraction, et leurs conduits auditifs se bouchent lorsqu'ils plongent, ce qui s'avère très pratique dans leur mode de vie amphibie puisqu'ils peuvent ainsi éviter l'entrée d'eau dans leurs poumons lorsqu'ils se déplacent sous l'eau. Les pattes de l'hippopotame nain sont plus déliés et nettement adaptés à la marche. Les doigts sont libres, n'étant pas reliés par une membrane, et les ongles sont pointus. Cela lui permet de bien adhérer au sol, si celui-ci est inégal. En même temps, il peut marcher dans les marigots ou le sous-bois humide de la forêt. (Encyclopedie Larousse)

    Les deux espèces diffèrent notamment par la forme des oreilles, les arcades sourcilières sont beaucoup plus prononcées chez l'hippopotame amphibie. L'hippopotame commun est beaucoup plus grand puisqu'il mesure 1,50 m au garrot, les femelles mesurent entre 3 et 4 m de long et pèsent de 1 à 2 tonnes et les mâles mesurent de 4 à 5 m de long et pèsent de 2,5 à 4,5 tonnes, alors que l'hippopotame nain ne mesure qu'un mètre au garrot pour 1,50 à 1,75 m de longueur et un poids de 170 à 275 kg. La morphologie des pattes est aussi différente, les doigts étant plus longs chez l'espèce naine, plus adaptée à la marche.

    Les testicules du mâle se trouvent à l’intérieur de la cavité abdominale (comme chez le rhinocéros). Les mâles sont reconnus pour avoir un apparence plus grisâtre que celui des femelles qui ont une teintes tournant vers le violacé.

    Sécrétions

    Les hippopotames ne disposent pas de glandes sudoripares, ni d’aucun autre moyen pour réguler leur température interne. Leur peau est glabre et sécrète, pour se protéger du soleil, une sorte d'écran solaire naturel rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », bien qu'il ne s'agisse ni de sang ni de sueur. Cette substance, d'abord incolore, vire à l'orangé-rouge au bout de quelques minutes, et devient finalement brune.

    Deux pigments différents et extrêmement acides ont été identifiés dans les sécrétions, un rouge et un orangé. Le pigment rouge est l'acide hipposudorique, et le pigment orangé l'acide norhipposudorique. On a découvert que le pigment rouge inhibe la croissance des bactéries pathogènes, ce qui laisse à croire que la sécrétion a un effet antibiotique. L'absorption de la lumière par ces deux pigments est maximale dans la gamme ultraviolette, ce qui équivaut à l'effet d'un écran solaire. Comme les hippopotames sécrètent ces pigments partout dans le monde, il ne semble pas que ce soit leur alimentation qui en soit la source. Au lieu de cela les animaux peuvent synthétiser les pigments à partir de précurseurs comme la tyrosine, un acide aminé1.

    Il semblerait aussi que ces pigments (dont on parlait ci-dessus) aient créé une confusion, prétendant que le lait des femelles est rose. Ce qui peut arriver en cas de mélange du lait avec ces sécrétions. Mais, au départ, le lait est blanc à la sortie des mamelles.

    Comportement

    Les comportements observés pour les deux espèces vivantes sont différents. L'hippopotame commun ou amphibie vit en grands groupes dominés par un mâle polygame et irascible, tandis que les hippopotames nains vivent en couples ou en très petits groupes. Les hippopotames amphibies passent la journée dans l'eau pour se protéger du soleil, tandis que les hippopotames nains passent la journée cachés en forêt, dans les marais voire dans des terriers.

    Pour séduire une femelle les hippopotames peuvent se battre jusqu’à la mort, ouvrant grand la bouche pour se montrer le plus imposant possible. Leurs crocs peuvent faire d'importants dégâts sur l'adversaire. L’accouplement de l'hippopotame commun se passe dans l’eau. La femelle est alors complètement immergée, seules ses narines sortent de l’eau. Comparativement aux adultes, le jeune est minuscule à la naissance : 30 kg pour 40 cm de long, alors que la mère fait près de deux tonnes. La croissance est très rapide et à un an le jeune pèse déjà 500 kg. En cas de naissance de gémellité, seul l'un des jeunes est nourri.

    Certaines espèces d'hippopotames sont accompagnés d'oiseaux qui viennent manger leurs tiques, mais ainsi ils enlèvent également un peu de chair. Certains hippopotames peuvent rester marqués.

    Alimentation

    Ces animaux sont principalement herbivores, toutefois les hippopotames nains ont un régime alimentaire plus large. En journée, l'hippopotame se nourrit d'herbe et de graminées à proximité des berges. La nuit tombée, il s'éloigne des berges pour rejoindre des pâturages par des sentiers précis, parcourant pour cela jusqu'à 10 km. Il ne se sert pas de ses dents pour couper l’herbe, mais la cueille avec ses lèvres. Pendant sa quête de nourriture, il arrive parfois qu'il pénètre dans des plantations, occasionnant alors d'énormes dégâts. Il consomme 40 kg de matières végétales par jour. Des hippopotames ont (rarement) été filmés en train de manger une charogne, généralement près de l'eau. D'autres observations montrent des comportements de cannibalisme et de prédation. Pourtant, l'anatomie de l'estomac d'un hippopotame n'est pas adaptée à un régime carnivore ; la consommation de viande est probablement causée par un comportement aberrant ou un stress nutritionnel. Il est très rare de voir un hippopotame hors de l'eau la journée.

    Bien qu’il soit herbivore, c’est l’un des animaux les plus dangereux d’Afrique. Il protège férocement son territoire, cause de la plupart des attaques sur les humains. Il cause environ trois cents morts par an.

    Hyppopotame

    Classification

    • Genre Hippopotamus (Linnaeus, 1758) :
      • Hippopotamus amphibius - Hippopotame
      • Hippopotamus antiquus - Hippopotame européen (espèce disparue)
      • Hippopotamus creutzburgi - Hippopotame nain de Crète (espèce disparue)
      • Hippopotamus minor - Hippopotame nain de Chypre (espèce disparue)
      • Hippopotamus meltensis - Hippopotame de Malte (espèce disparue)
      • Hippopotamus lemerlei - Hippopotame de Lemerle (espèce disparue)
      • Hippopotamus laloumena - Hippopotame de Madagascar (espèce disparue4)
      • Hippopotamus gorgops - Hippopotame gorgops (fossile)
    • Espèces placées provisoirement dans le genre Hippopotamus :
      • Hippopotamus karumensis (fossile)
      • Hippopotamus aethiopicus (fossile)
      • Hippopotamus protamphibius (fossile)
      • Hippopotamus coryndoni (fossile)
      • Hippopotamus afarensis (fossile) - autrefois classé dans le genre Trilobophorus
    • Genre Hexaprotodon - Hexaprotodons ou hippopotames d'Asie (Falconer et Cautley, 1836)
      • Hexaprotodon palaeindicus - Hippopotame indien (fossile)
      • Hexaprotodon namadicus - (fossile) - probablement le même qu'au-dessus, H. palaeindicus
      • Hexaprotodon bruneti - Hexaprotodon afar (fossile) la seule espèce pour laquelle on utilise le nom vernaculaire « Hexaprotodon » pour ne pas le confondre avec Hippopotamus afarensis
      • Hexaprotodon sivalensis - Hippopotame de Sivalik (fossile)
      • Hexaprotodon sp. - Hippopotame de Birmanie (fossile)
    • Espèces fossiles d'Indonésie vivant au Pléistocène que certains auteurs classent dans le genre Choeropsis :
      • Hexaprotodon liberiensis - hippopotame pygmée africain
      • Hexaprotodon madagascariensis
    • Genre Archaeopotamus - autrefois incorporé dans le genre Hexaprotodon
      • Archaeopotamus harvardi (fossile)
      • Archaeopotamus lothagamensis (fossile)
      • et un ou deux espèces non encore classées.
    • Genre Choeropsis - hippopotame pygmée
      • Choeropsis liberiensis - hippopotame pygmée africain
      • Choeropsis madagascariensis - (préhistorique)
    • Genre Saotherium - autrefois incorporé dans le genre Hexaprotodon
      • Saotherium mingoz (fossile)

    Histoire évolutive

    Article détaillé : histoire évolutive des hippopotamidés.

    Comme son nom l'indique, les Grecs anciens voyaient dans l'hippopotame une sorte de cheval. Jusqu'en 1985, les naturalistes regroupaient les hippopotames avec la famille des Suidae (porcs et sangliers) ou à celle des Tayassuidae (pécaris), en se fondant sur les particularités des molaires. Pourtant, l'étude au cours des années 1990 des protéines du sang, puis de la systématique moléculaire et enfin plus récemment de fossiles a bien montré que leurs parents génétiques les plus proches sont les cétacés : les baleines, les marsouins et animaux apparentés. Les hippopotames ont plus de points communs avec les baleines qu'ils n'en ont avec d'autres ongulés comme les cochons. Ainsi, l'ancêtre commun des hippopotames et des baleines a existé après que la lignée s’est séparée des ruminants, séparation qui s'est elle-même produite après la divergence du reste des ongulés artiodactyles, cochons compris. Alors que la baleine et l'hippopotame sont les plus proches parents vivants l'un de l'autre, la séparation de leurs lignages s'est produite très peu de temps après leur divergence du reste des ongulés artiodactyles. Elle aurait donné lieu d'un côté aux cétacés, de l'autre aux anthracothères, dont les plus anciens fossiles retrouvés ont environ 40 millions d'années, lignée qui aurait elle-même donné lieu aux hippopotames, dont le plus ancien fossile a 16 millions d'années.

    La classification des Hippopotamidae est toujours en cours de discussion. L'une des classifications, due au chercheur français Jean-Renaud Boisserie, est la plus récente.

    • Insectivores
    • Carnivores
    • Archontes
      • Volitantiens
      • Euarchonta
    • Tubulidentés
    • Cétongulés
      • Cétartiodactyles
        • Tylopodes
        • Clade non nommé
          • Suines
          • Clade non nommé
            • Ruminants
              • Tragulidés
              • Antilocapridés
              • Giraffidés
              • Moschidés
              • Cervidés
              • Bovidés
            • clade non nommé
              • Hippopotamidés
              • Cétacés
      • Altongulés
        • Périssodactyles
        • Téthythériens

    L'hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius) est une espèce de mammifère semi-aquatique d'Afrique. Sa masse peut aller jusqu'à 4 tonnes, nettement plus que l'hippopotame nain, seule autre espèce encore vivante de la famille des Hippopotamidae.

    L'hippopotame amphibie passe ses journées dans des groupes d'une vingtaine d'individus dans l'eau douce et boueuse. En effet, à cause de sa masse importante et du fait qu'il ne dispose pas de glande permettant la transpiration, il est très vulnérable à la chaleur. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu'à quinze minutes. Il flotte et se révèle très adroit dans l'eau. Il se nourrit aussi sur la terre ferme, s'y aventurant surtout la nuit. Il ingère jusqu'à 50 kg de végétation par jour.

    Malgré son air patelin, il compte parmi les animaux les plus dangereux pour l'homme, d'ailleurs beaucoup d'autres animaux le craignent, et même le Crocodile du Nil. Ses incisives peuvent mesurer 60 cm de long et il peut charger à une vitesse de 30 km/h maximum. Sa mâchoire peut s'ouvrir à 150°.

    Les mâles délimitent leur territoire en projetant à plusieurs mètres leurs excréments, fèces et urines, en accompagnant leur évacuation d'un rapide mouvement circulaire de leur queue en forme de pinceau.

    C'est une des plus lourdes espèces de mammifère (terrestre), après les éléphants et les rhinocéros. Sa hauteur au garrot est d'environ 1,5 m et il peut mesurer 3,5 m de longueur, pour un hippopotame commun.

     

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  • Les Hippocampes (Hippocampus), du grec ἵππος, híppos, « cheval » et de κάμπος, kámpos, « poisson marin »1, appelés plus familièrement chevaux de mer, sont un genre de poissons à nageoires rayonnées de la famille des Syngnathidae. Une cinquantaine d'espèces se répartissent dans les eaux tempérées et tropicales partout dans le monde. Comme beaucoup de poissons, ils souffrent de la destruction de leur habitat et de la surpêche.

    Hippocampe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Description

    Leurs couleurs varient selon les espèces, le nombre de celles-ci tournant autour de 220. Leur taille varie de 22mm à 36 cm. Leur durée de vie varie de 2 à 4 ans2.

    Leur petite couronne est presque aussi particulière à chaque individu que les empreintes digitales chez l’humain.

    Avec leur corps cuirassé par une série d’anneaux osseux, les hippocampes se déplacent verticalement grâce à leur nageoire dorsale, qui bat à 20 Hz, donc de manière assez lente. Ils vivent le plus souvent attachés par leur queue préhensile à une algue ou une feuille de posidonie. Attendant en embuscade avec leur camouflage les petits crustacés, ils utilisent leur bouche comme un puissant aspirateur, ou plutôt, compte tenu de sa forme tubulaire, comme une paille. Ils les repèrent visuellement, grâce à des yeux bien développés et mobiles indépendants l’un de l’autre, et aspirent la proie en déplaçant brutalement un os dans leur bouche, ce qui provoque une dépression suffisante.

    Fossiles

    Les premiers fossiles d’hippocampes connus datent de la fin de l’Éocène, soit il y a environ 40 millions d’années5.

    Pêche

    Les hippocampes sont utilisés en herbologie traditionnelle chinoise et également vendus séchés aux touristes, ce qui entraîne à la fois une diminution drastique des populations et de la taille des spécimens restant (plus de 20 millions sont pêchés chaque année6).

    Liste des espèces

    Le genre Hippocampus regroupe 50 espèces :

    • Hippocampus abdominalis Lesson, 1827
    • Hippocampus alatus Kuiter, 2001
    • Hippocampus algiricus Kaup, 1856
    • Hippocampus angustus Günther, 1870
    • Hippocampus barbouri Jordan et Richardson, 1908
    • Hippocampus bargibanti Whitley, 1970 — Hippocampe pygmée
    • Hippocampus biocellatus] Kuiter, 2001
    • Hippocampus bleekeri Fowler, 1907
    • Hippocampus borboniensis Duméril, 1870
    • Hippocampus breviceps Peters, 1869
    • Hippocampus camelopardalis Bianconi, 1854
    • Hippocampus capensis Boulenger, 1900 — Hippocampe de Knysna
    • Hippocampus colemani Kuiter, 2003
    • Hippocampus comes Cantor, 1849
    • Hippocampus coronatus Temminck et Schlegel, 1850
    • Hippocampus dahli Ogilby, 1908
    • Hippocampus denise Lourie et Randall, 2003 — Hippocampe épineux ou Hippocampe à nageoires rayonnées
    • Hippocampus erectus Perry, 1810 — Hippocampe moucheté ou Hippocampe rayé
    • Hippocampus fisheri Jordan et Evermann, 1903
    • Hippocampus fuscus Rüppell, 1838
    • Hippocampus grandiceps Kuiter, 2001
    • Hippocampus guttulatus Cuvier, 1829
    • Hippocampus hendriki Kuiter, 2001
    • Hippocampus hippocampus (Linnaeus, 1758)
    • Hippocampus histrix Kaup, 1856
    • Hippocampus ingens Girard, 1858
    • Hippocampus jayakari Boulenger, 1900
    • Hippocampus jugumus Kuiter, 2001
    • Hippocampus kampylotrachelos Bleeker, 1854
    • Hippocampus kelloggi Jordan et Snyder, 1901
    • Hippocampus kuda Bleeker, 1852 — Grand hippocampe (en Nouvelle-Calédonie), Hippocampe de kuda, Hippocampe doré ou Hippocampe du Pacifique
    • Hippocampus lichtensteinii Kaup, 1856
    • Hippocampus minotaur Gomon, 1997
    • Hippocampus mohnikei Bleeker, 1853
    • Hippocampus montebelloensis Kuiter, 2001
    • Hippocampus multispinus Kuiter, 2001
    • Hippocampus patagonicus Piacentino & Luzzatto, 2004
    • Hippocampus planifrons Peters, 1877
    • Hippocampus procerus Kuiter, 2001
    • Hippocampus queenslandicus Horne, 2001
    • Hippocampus ramulosus Leach in Leach et Nodder, 1814
    • Hippocampus reidi Ginsburg, 1933 — Hippocampe long-nez
    • Hippocampus semispinosus Kuiter, 2001
    • Hippocampus sindonis Jordan et Snyder, 1901
    • Hippocampus spinosissimus Weber, 1913
    • Hippocampus subelongatus Castelnau, 1873
    • Hippocampus taeniopterus Bleeker, 1852
    • Hippocampus trimaculatus Leach in Leach et Nodder, 1814
    • Hippocampus whitei Bleeker, 1855 — Hippocampe de White
    • Hippocampus zebra Whitley, 1964
    • Hippocampus zosterae Jordan et Gilbert, 1882
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  • Éléphant de mer

    Les éléphants de mer sont les plus imposants représentants de la famille des phoques (Phocidae). Les mâles dominants développent un nez en forme de courte trompe qui leur a valu ce nom vernaculaire. Ils forment le genre Mirounga qui comprend deux espèces génétiquement assez proches.

    Les deux espèces actuelles d'éléphants de mer sont :

    • l'éléphant de mer du sud (Mirounga leonina) qui fréquente les mers australes subantarctiques (Patagonie, îles Malouines, îles Kerguelen, îles Crozet, île Heard) ;
    • l'éléphant de mer du nord (Mirounga angustirostris), plus petit, présent sur la côte pacifique nord-américaine (Alaska, Californie, Basse-Californie).

    Phoque

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Phoque barbu

    La famille des Phocidés (Phocidae) est celle des vrais phoques et des éléphants de mer, soit 18 espèces actuellement vivantes, de la classe des mammifères. Cette famille a été créée par John Edward Gray (1800-1875) en 1821. Elle a longtemps été classée dans l'ordre devenu désuet des Pinnipèdes, mais est plutôt classée actuellement dans l'ordre des Carnivora (carnivores), sous-ordre des Caniformia.

    Phoque est emprunt du latin phoca et du grec phôkê (φώκη) signifiant veau marin1. Le petit du phoque du Groenland est nommé le blanchon.

    L'espèce la plus connue, qui a donné son nom à la famille, est le phoque commun. Un mâle de cette espèce mesure en moyenne 1,55 m avec un poids de 90 kg. Pour les femelles, la taille moyenne est de 1,45 m avec un poids de 70 kg. Il vit dans les eaux tempérées et subarctiques. En hiver, il vit principalement sur la banquise.

    Caractéristiques

    D'une longueur de 1 à 6 m, selon les espèces, les phoques ont le corps fusiforme. Leurs membres antérieurs, très courts, sont transformés en palettes natatoires. Les membres postérieurs qui ne peuvent se replier sous le ventre déterminent le mode de locomotion : à terre ou sur la glace, les phoques progressent par reptation en s'aidant de leurs deux membres antérieurs (alors que les autres pinnipèdes, otaries et morses, se servent de leurs quatre membres) faisant des pauses dans leur déplacement terrestre entre chaque phase de mouvement ; en mer, bons nageurs, ils se déplacent en godillant. Les phoques sont carnivores et leur alimentation se compose essentiellement de poissons côtiers. Visuellement, le phoque se différencie aisément de sa cousine l'otarie :

    • absence de pavillon au niveau de l'oreille, on note juste la présence du conduit auditif ;
    • la propulsion est assurée par les nageoires postérieures dans un mouvement similaire à celui de la grenouille, ou par un mouvement de godille ;
    • la direction est assurée par les nageoires antérieures ;
    • en dehors de l'eau, le corps ne peut se redresser sur ses nageoires pectorales, au contraire des otaries.
    • Comme les cétacés, les phoques ont perdu certains pigments rétiniens au cours de l'évolution, ce qui fait que pour eux, l'eau n'apparait pas bleue2. Ces deux groupes d'espèces étant assez éloignés, le fait qu'ils soient tous deux touchés plaide à la fois pour une évolution convergente et un avantage adaptatif de ce trait dans l'environnement visuel marin2.

    Systématique

    Espèces actuelles

    Les 18 espèces sont réparties en plusieurs genres (dont le nombre diffère selon les auteurs), le plus souvent composés d'une seule espèce :

    • Sous-famille Monachinae
      • Tribu Monarchini
        • Monachus – Phoques moines. Deux espèces vivantes, plus une éteinte dans les Caraïbes vers 1950.
      • Tribu Miroungini
        • Mirounga – Macrorhines ou éléphants de mer. Deux espèces.
      • Tribu Lobodontini
        • Ommatophoca – Phoque de Ross. Une seule espèce.
        • Lobodon – Phoque crabier. Une seule espèce.
        • Hydrurga – Léopard de mer. Une seule espèce.
        • Leptonychotes – Phoque de Weddell. Une seule espèce.
    • Sous-famille Phocinae
      • Erignathus – Phoque barbu. Une seule espèce.
      • Cystophora – Phoque à capuchon. Une seule espèce.
      • Tribu Phocini
        • Halichoerus – Phoque gris. Une seule espèce.
        • Pagophilus (*) – Phoque du Groenland. Une seule espèce.
        • Histriophoca (*) – Phoque rubanné. Une seule espèce.
        • Phoca – phoques. Deux espèces dont le phoque commun ou veau marin (dont une sous-espèce (Phoca vitulina mellonae) vit en milieu lacustre dans les lacs des Loups Marins au Québec)3.
        • Pusa (*) – Trois espèces, dont le Phoque de Sibérie, un phoque d’eau douce, qui vit dans le lac Baïkal.

    (*) : ces trois genres sont intégrés au genre Phoca dans certaines classifications (selon les auteurs)

    Détails sur quelques espèces des différentes sous-familles

    Les monachinés, c'est-à-dire les phoques moines, sont inféodés aux mers tropicales et subtropicales. Monachus monachus est la seule espèce de phoque présente en Méditerranée, où elle est devenue très rare. Le phoque moine d'Hawaï est une espèce menacée (1 400 individus estimés dans la zone maritime protégée d'Hawaï).

    Les lobodontinés, encore appelés, du fait de leur répartition géographique, phoques antarctiques, sont représentés par le phoque de Weddell (Leptonychotes weddelli), qui vit en général en solitaire, mais se rassemble en masse sur les côtes rocheuses au moment de la reproduction ; le phoque crabier (Lobodon carcinophaga), dont les canines longues et minces servent moins à broyer les carapaces dures des petits crustacés dont il se nourrit qu'à filtrer l'eau pour retenir ces organismes flottants ; le léopard de mer (Hydrurga leptonyx), dont le poids peut atteindre 400 kg et qui doit son nom tant aux taches de sa fourrure qu'à sa férocité envers les manchots et les phoques d'autres espèces ; enfin, le phoque de Ross (Ommatophoca rossii), verdâtre sur le dos, rayé de jaune sur les flancs, qui broute les algues et ingère les invertébrés des fonds océaniques.

    Les eystophorinés, ou phoques à crête, se caractérisent par un organe érectile, formant une sorte de trompe ou de crête, sur la tête des mâles. Les éléphants de mer du sud (Mirounga leonina), les plus grands et les plus puissants, en sont les spécimens les plus typiques. Alors qu'on les trouvait jadis sur toutes les côtes et les îles subantarctiques, ils ne subsistent plus, aujourd'hui, que sur les rivages de quelques îles (Saint-Paul, Kerguelen...), où ils forment, au moment de la reproduction, des harems populeux. Quant à leurs proches parents, les éléphants de mer du nord (Mirounga angustirostris), ils sont encore moins nombreux. Les mesures de protection qui ont été prises ont permis toutefois de faire remonter les effectifs de ces deux espèces. Les jeunes phoques à capuchon (Cystophora cristata), des régions circumpolaires, sont ainsi nommés en raison de la présence sur la tête d'une « casquette » qui peut se gonfler quand l'animal est excité.

    Les phocinés, enfin, sont des phoques arctiques. Le phoque marbré (Phoca hispida), ou phoque annelé, habitant des côtes situées à la périphérie de la calotte glaciaire arctique, vit en hiver sous la glace, dans laquelle il maintient une ouverture pour respirer. Il représentait autrefois la nourriture essentielle des peuplades côtières de l'Arctique. Le phoque barbu (Erignathus barbatus) est, après l'éléphant de mer, le plus grand des phoques (il peut dépasser 3,50 m de long). Cet animal a des mœurs semblables à celles de l'espèce précédente. Le phoque du Groenland, ou phoque à selle (Pagophilus groenlandicus), se distingue par les deux larges taches noires latérales qui convergent dorsalement au niveau de ses épaules. Récemment l'opinion internationale exprima son indignation à propos du massacre des nouveau-nés de cette espèce. Le phoque gris (Halichoerus grypus) vit sur les côtes de l'Atlantique Nord. Enfin, le phoque-veau marin, ou veau marin (Phoca vitulina), dont la couleur varie du grisâtre au gris-brun foncé, séjourne sur les plages de sable bordant les eaux peu profondes. Il vit dans le nord de l'Europe, au Canada et sur les côtes du Pacifique Nord.

     

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