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Par Ara_bleu le 5 Février 2016 à 05:58
Animal connu pour leur fidélité
Le Flamant rose (Phoenicopterus roseus) est l’espèce de flamant la plus largement répandue. Autrefois, Flamant rose désignait l'espèce Phoenicopterus ruber, dont l'espèce ici présente était la sous-espèce Phoenicopterus ruber roseus. Depuis que la sous-espèce est devenue une espèce à part entière, elle a pris le nom normalisé de Flamant rose, et l'espèce Phoenicopterus ruber est devenue le Flamant de Cuba ou Flamant des Caraïbes.
Description
Les flamants roses constituent une espèce grégaire, vivant en groupes comptant souvent plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus.
Leur plumage, à qui ils doivent leur nom, est pourtant en grande partie blanc rosâtre, contrairement à l’espèce P. ruber chez qui il est beaucoup plus rouge. Ce sont les couvertures alaires qui, chez le flamant rose, revêtent une couleur rose intense, avec des rémiges primaires et secondaires noires. Le bec, unique parmi les oiseaux, est courbé et sa morphologie permet la filtration de la vase et de l’eau. Il est rose également, avec la pointe noire. Les pattes, longues et fines, sont roses chez l’adulte. Leur couleur vient des pigments caroténoïdes présents dans les algues et les crustacés qu'ils consomment1. Ces pigments sont principalement la canthaxanthine,la phoenicoxanthin et l'astaxanthine2.
Un dimorphisme sexuel de taille est observé chez cette espèce, les femelles étant en moyenne plus petites que les mâles. Le cri ressemble à celui d’une oie. Le flamant rose dort debout sur une3 ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. À cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d'élan pour décoller des eaux. Erratiques ( Balade autour de la méditerranée), ils volent en formation, en gardant cou et pattes étirés. Les battements d'ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.
Les endroits où les trouver:
Le Flamant rose est présent:
- en Afrique :
- Afrique du Sud
- Algérie
- Angola
- Botswana
- Burundi
- Cap Vert
- Comores
- Djibouti
- Égypte
- Érythrée
- Éthiopie
- Gambie
- Guinée
- Guinée-Bissau
- Kenya
- Madagascar
- Malawi
- Mauritanie
- Mayotte
- Maroc
- Mozambique
- Namibie
- Ouganda
- Sahara Occidental
- Sao Tomé-et-Principe
- Sénégal
- Seychelles
- Sierra Leone
- Somalie
- Soudan
- Tanzanie
- Tunisie
- Zambie
- Zimbabwe
- en Asie :
- Afghanistan
- Arabie Saoudite
- Azerbaidjan
- Bahrein
- Bangladesh
- Cambodge
- Émirats Arabes Unis
- Inde
- Iran
- Irak
- Israël
- Jordanie
- Kazakhstan
- Koweït
- Liban
- Libye
- Maldives
- Népal
- Oman
- Ouzbékistan
- Pakistan
- Qatar
- Sri Lanka
- Syrie
- Turkménistan
- Turquie
- Yémen
- en Europe :
Alimentation
La nourriture des flamants se compose principalement d’invertébrés aquatiques, ainsi que de leurs larves et œufs. Un grand nombre de taxons est concerné, et on retrouve notamment des crustacés (dont les artémies riches en carotènes, qui contribuent à la coloration rose du plumage), des mollusques, des insectes (adultes et larves, telles que les chironomes), des vers, des poissons, des algues, etc. Les flamants roses peuvent également consommer des graines de plantes aquatiques et du riz (induisant des conflits avec les riziculteurs).
Le flamant pratique la filtration de l’eau et de la vase pour se nourrir, grâce à un bec particulier, muni de lamelles fonctionnant à la manière des fanons de baleine.
Plusieurs techniques de prospection alimentaire peuvent être observées. En faible profondeur, le flamant plonge la tête dans l’eau et avance ainsi en filtrant la colonne d’eau. Il peut rester sur place et piétiner la vase avec ses pieds pour faire sortir les organismes dont il se nourrit. Technique unique chez les oiseaux, le flamant piétine le sol en tournant progressivement autour de son bec immergé. Il se forme alors des cercles typiques dans la vase attestant de la présence de l’espèce. Plus rarement, lorsque la profondeur de l’eau est importante, le flamant rose est capable de plonger partiellement pour filtrer l’eau, ne laissant dépasser que son arrière-train, et battant des pattes pour maintenir cette position verticale.
En raison de leur taille importante comparée à celle de leurs proies, les flamants passent un temps considérable à se nourrir, aussi bien de jour que de nuit.
Reproduction
Comme la plupart des oiseaux à longue durée de vie (le flamant rose atteint facilement trente ans à l’état sauvage), la reproduction est tardive. Bien que les flamants atteignent leur maturité sexuelle vers 3 ou 4 ans, beaucoup commencent à se reproduire plus tard, jusqu’à une dizaine d’années.
Les flamants se reproduisent en vastes colonies pouvant réunir jusqu’à 200 000 couples monogames au cours d’une saison de reproduction (les individus changent de partenaire d’une année à l’autre). Chez le flamant rose, les deux sexes pratiquent des parades nuptiales, composées d’un rituel gestuel : marche en groupe, tournements de tête, ouverture brusque des ailes, feinte de toilettage,… Une fois les partenaires appariés, ils le restent durant toute la durée de la reproduction. Après l’accouplement, les deux partenaires se mettent à la construction du nid, de préférence sur un îlot qui les met à l’abri des prédateurs, à l’aide du substrat de celui-ci (boue, vase, cailloux,…). La femelle y pond un œuf unique (très rarement, deux œufs sont observés) qui sera couvé par les deux partenaires durant 29 jours. Le poussin passe ses premiers jours au nid, mais rejoint très vite les autres poussins qui se regroupent pour former des « crèches ». Les adultes viennent régulièrement nourrir leur jeune avec une sécrétion nutritive rouge. Les poussins, qui passent du blanc au gris durant leur croissance, n’acquerront leur plumage rose caractéristique qu’au bout de 2 à 4 ans. L’envol se fait autour de 80 jours.
Prédateurs
Les flamants roses, malgré leur taille importante, doivent faire face à plusieurs prédateurs. En Méditerranée, le goéland leucophée provoque des pertes importantes durant la saison de reproduction, s’attaquant aux œufs et aux poussins. En Afrique, les rapaces s’attaquent également aux œufs et poussins (aigle ravisseur, vautour oricou, vautour à tête blanche et percnoptère). Le marabout est également un adversaire de taille, puisqu’il s’attaque également aux adultes. Les flamants sont également sensibles aux carnivores (renards, chiens, chacals et sangliers) qui profitent d’un assèchement pour accéder à la colonie et y faire des ravages.
votre commentaire - en Afrique :
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Par Ara_bleu le 10 Février 2016 à 05:41
Le liquide vaisselle peut faire bien plus que nettoyer vos plats. Voici 10 façons de l’utiliser à bon escient. —Jennifer Noonan
Les preuves:
https://fr.style.yahoo.com/post/138918634500/10-choses-que-vous-ignoriez-sur-les-vertus-du
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Par Ara_bleu le 10 Février 2016 à 14:27
La Grue cendrée (Grus grus) est un grand oiseau, faisant partie des grues.
Description
La Grue cendrée mesure de 100 à 120cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 4 à 6 kg. Comme son nom l'indique, elle est principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, tandis qu'une touffe de plumes noires garnit sa queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.
Galerie
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Protection
La Grue cendrée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976. Elle est inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne1. Il est donc interdit de la détruire, de la mutiler, de la capturer ou de l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou d'enlever les œufs et les nids et de détruire, d'altérer ou de dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.
Ara
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Par Ara_bleu le 16 Février 2016 à 10:05
Le requin-taupe commun (Lamna nasus), également dit « veau de mer » ou « maraîche » ou encore « requin marsouin », est une espèce de requin de la famille des Lamnidae. Il peut atteindre 3,5 mètres de long et possède un museau pointu (rostre) et de grande fentes branchiales. Son dos est bleu-noir ou gris et son ventre blanchâtre.
Cette espèce est parfois confondue avec un autre lamnidé, le mako et le grand blanc
Les dents du requin-taupe - contrairement à celles du mako - sont ornées de deux denticules, disposés sur chaque côté de chaque dent.
C'est une espèce en forte régression qui semble localement menacée ou a disparu d'une partie de son aire potentielle de vie.
L'Europe vient d'établir un moratoire de sa pêche.
Ce requin littoral et épipélagique (0 à 370m) est absent des eaux équatoriales ; il préfère les eaux froides inférieures à 18 °C.
Principalement présent dans l'Atlantique nord, on le trouve aussi en Australie, au Brésil, au Chili.
Les migrations entre ouest et est Atlantique sont rares et les populations sont considérées comme distinctes. Rien n'atteste qu'il y ait des échanges génétiques entre les populations de l'hémisphère nord et celles de l'hémisphère sud, ces zones étant séparées par des mers tropicales.
Biologie et écologie
Le requin-taupe commun est endotherme, il maintient sa température au-dessus de la température de l'eau
Le plus vieux spécimen capturé est estimé à 26 ans
La durée de vie maximum se situe entre 30 et 40 ans pour les populations de l'Atlantique nord, et pourrait atteindre 65 ans dans le Pacifique sud.
Alimentation
Il se nourrit de harengs, de morues, de maquereaux, de roussettes, de merlans et d'autres poissons qui, pour la plupart sont plus petits que lui.
Actif quand il chasse, il se défend mal quand il est pris à l'hameçon (à l'inverse du mako)
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